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Essais blog / Road trip – Louis de Funès, Schlumpf et Schlucht en Opel Grandland

Rédigé par Olivier Duquesne le

Le musée national de l’automobile de Mulhouse (France) consacre une exposition temporaire aux voitures des films de Louis de Funès. Un bon prétexte pour aller jusqu’en Alsace en famille en Opel Grandland PHEV.

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

Le musée national de l’automobile de Mulhouse organise une exposition sur les voitures de films avec Louis de Funès. Une carotte suffisante pour y attirer la famille pour un road trip avec en point d’orgue, ce fameux musée automobile avec la plus grande collection au monde. Ce sera aussi l’occasion de passer par les Vosges et quelques lieux emblématiques d’Alsace. Une aventure au volant d’une Opel Grandland PHEV AWD, un SUV hybride rechargeable à 4 roues motrices de 300 ch. Cette Opel a les dessous de la Peugeot 3008. Sous le capot, on retrouve un moteur essence 1.6 l Puretech de 200 ch. Il est aidé par deux moteurs électriques. Un bloc de 81 kW (110 ch) pour l’avant et un autre pour l’essieu arrière. Tout cela avec un couple total de 520 Nm. La batterie de 13,2 kWh est installée dans le logement « roue de secours » sous le coffre. Avec les deux câbles sous le plancher, les trois valises cabine, les quelques sacs, dont le sac frigorifique, trouvent sans problème leur place sous le planche à chapeau grâce à une hauteur suffisante et à une belle surface entre le pare-chocs arrière et le dos de la banquette.

La Schlucht

Au départ du trip, avec 100 % de batterie, la voiture peut offrir une bonne quarantaine de km en conduite EV. Mais évitons de gaspiller cette énergie. Parce que sur autoroute pour un long trajet autant rouler à l’essence, j’active directement la fonction « e-Save » via un bouton sur la console pour préserver l’autonomie électrique. Le trajet passe par l’A54, l’E42 et la E411 en Belgique avec un petit-déjeuner à Jambes (Namur) puis Messancy avant un arrêt station-service luxembourgeoise à Rodange – et la découverte de la position incongrue de l’ouverture de la trappe à carburant derrière le sélecteur de boîte – avant de rejoindre Saint-Dié-des-Vosges, via Longwy. Le premier bilan de consommation montre que la Grandland a besoin entre 7,3 l et 7,5 l d’essence aux 100 km sur autoroute à 120 km/h et sur les grandes nationales françaises à 110 km/h.

Célèbre col vosgien

Cela va se corser avec la montée vers le col de la Schlucht en mode hybride. Cette célèbre route est très roulante pour rejoindre ce point de rencontre entre les départements des Vosges et du Haut-Rhin à 1139 m d’altitude. La moyenne de consommation grimpe un peu à plus de 7,8 l/100 km. La descente va permettre de retrouver une moyenne de 7,5 l/100 km. Cependant, difficile d’utiliser au mieux le frein moteur. La position de la boîte sur B a été décevante et les palettes de la boîte automatique à 8 rapports ne répondent pas toujours à la demande de rétrogradation. Il a donc fallu solliciter davantage les freins. Lesquels manquent de mordants. Ils ont même fini bien fatigués une fois dans la vallée. En tout cas, le poids de 1,8 tonne n’aide pas à trouver la sérénité à l’approche d’une épingle en descente. En conduisant en mode Electric, il se confirme que l'autonomie électrique est bien de maximum 40 km.

Les cigognes

Avant de rejoindre l’appartement loué à Mulhouse pour le week-end, direction Munster, célèbre pour ses nids de cigogne. Les oiseaux migrateurs étaient bien sûr au rendez-vous en ce mois de mai. L’entrée dans les quartiers de Mulhouse, à proximité du but de notre voyage, se fait en conduite électrique. Il n’y a pas de prise de recharge sur le parking du lieu de villégiature. Il faudra donc penser à la recharge plus tard en roulant avec le bouton e-Save. Lequel a nécessité de toute façon une manipulation à chaque redémarrage après un arrêt pour une pause durant ce trajet entre le Brabant wallon et l’Alsace. Le lendemain, le petit trajet jusqu’à la Cité automobile a été effectué en conduite électrique. Tout comme le petit train pour visiter la collection dont l’immense salle de l’ancienne filature des Frères Schlumpf regroupant l’impressionnant florilège automobile de 450 voitures (il en reste 200 de plus environ dans les réserves non accessibles au public). Une salle décorée avec 900 reproductions des lampadaires du pont Alexandre III à Paris.

Des Bugatti partout

Mais c’est à pied qu’il faut déambuler dans les salles de ce musée national de l’automobile ouvert en 1982 après la découverte de la collection en 1977 par les ouvriers en grève. Le clou du spectacle, c’est la salle des véhicules de prestige, dont deux Bugatti Royale. Parce qu’on est arrivé au bon moment, en effet, la Bugatti Royale Coupé Napoléon ayant appartenu à Ettore Bugatti n’est pas visible du 9 au 23 mai 2023, pour « entretien de conservation roulante ». Ce bijou a une valeur estimée à 100 millions d’euros. Le musée de l’automobile de Mulhouse, c’est l’antre des Bugatti. Il y en a plus de 123 exposées. Il y a également quelques curiosités comme une voiture à vapeur du XIXe siècle, des Rolls-Royce, des Hispano-Suiza (et leur cigogne), les monoplaces rouges italiennes et bleues françaises (et pas mal de Gordini)…

Grêles de montagne

Après la visite, l’Opel Grandland devait nous emmener vers le Grand Ballon en mode hybride, mais la météo a changé nos plans. Les nuages noirs ont caché le sommet, annonciation de conditions dantesques. On a préféré se mettre à l’abri dans une ferme auberge sur la route de montagne. Bonne idée, car la grêle s’est déversée sur les Vosges, à grand renfort de bourrasques. En repartant, la route, avec quelques portions en pavés, a été rendue glissante par la pluie et les restes de végétation sur le bitume. Il n’était toutefois pas nécessaire de forcer le mode de conduite AWD, la voiture gérant cela seule. La descente vers Mulhouse a plutôt été l’occasion de placer le mode eSave en recharge de batterie. Histoire d’avoir de la ressource pour le retour en Belgique. Au terme de ces sorties dans les Vosges, il faut constater que lorsque l’énergie électrique entraîne la voiture à elle seule, on sent un manque de puissance. L’idéal est donc bien la combinaison de l’essence et des électrons, que l’on peut forcer avec le mode Sport.

Sans encombre

Après un arrêt touristique à Riquewihr, en passant par Colmar et les vignobles alsaciens, l’Opel Grandland était fin prête, avec la batterie à 100 % grâce à e-Save, pour remonter vers la Belgique via l’autoroute la plus directe (et le contournement de Strasbourg), en évitant les chantiers de l’A3 au Grand-Duché entre Thionville et Luxembourg et de la E411 entre Daussoulx et Thorembais-Saint-Trond. Les sièges compensent un châssis parfois un peu sévère sur les saillies de nos auto(?)routes. Après quelques jours en France, la piètre qualité de nos revêtements saute vraiment aux yeux, aux vertèbres et aux oreilles. Le régulateur de vitesse est efficace, en gardant une distance de sécurité cohérente avec le réglage fixé. Le maintien de voie et l’alerte de dépassement de vitesse n’est pas trop envahissant, ce qui était agréable en montagne et sur les routes sinueuses. À l’arrivée au domicile, la consommation moyenne était de 7,2 l/100 km pour 1145 km au total en essayant d’utiliser au mieux l’énergie électrique et sans possibilité de recharge à une borne, sauf avant le départ de Belgique.

Verdict

Difficile de savoir quand le freinage régénératif du Grandland PHEV fonctionne, et surtout comment le forcer par moment. Les changements de rapport manuels ont parfois été rejetés par la voiture. Un mystère opaque du fonctionnement de ce SUV hybride rechargeable qui a été un compagnon de route confortable pour ce road trip. L’Opel Grandland est facile à appréhender avec son ergonomie classique, avec des boutons. Elle est agréable à mener avec une direction soignée et une motricité efficace. Le moteur thermique de 200 ch et sa double assistance électrique donne de l’allant au SUV de 4,48 m de long. Le 0 à 100 km/h demande 6,1 s, belle preuve de sa capacité d’accélération. Il y a bien parfois quelques à-coups lors des transitions thermique/électrique, mais rien de vraiment rédhibitoire. À bord, le confort est assuré tant à l’avant qu’à l’arrière grâce à de bons sièges. Allemand par ses origines, mais Français par ses gènes, le Grandland a mené à bien ce voyage vers Mulhouse.

NDLR : un des passagers étant PMR avec carte de stationnement, il est normal de voir la voiture installée sur une place réservée aux personnes handicapées sur certaines photos.

Dans cet article : Opel, Opel Grandland

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