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Essais blog / Qu'avons-nous pensé de la Lexus LC 500h ?

Rédigé par Frédéric Kevers le

La Lexus LC ne passe pas inaperçue. Cette GT nipponne se place entre la Porsche 911 et la BMW Série 8. Mais l’émotion au volant est-elle aussi forte qu’au visuel ? Notre rédacteur Frédéric Kevers a vérifié avec la variante hybride LC 500h.

  • Avis Rédaction /20

Au sein de la gamme Lexus, le coupé et le cabriolet LC font figure de vecteurs d’image et sortent réellement du lot, tant par leur style que dans leur concept… du moins pour la version hybride que j’ai essayée. En effet, des coupés GT 2+2 à motorisation hybride, il n’y en a pas des masses… ou plus précisément, il n’y en a aucun autre. Mais cette exclusivité justifie-t-elle le tarif à débourser pour cette Lexus LC 500h ? Voici ce que j’en dis…

J'ai aimé Lexus LC 500h

Je ne suis pas fan du design Lexus : trop compliqué, mal proportionné, manquant de fluidité. Ça, c’est valable pour la quasi-totalité des modèles commercialisés par la branche premium du groupe Toyota… mais pas pour ce coupé LC. Quelle ligne sculpturale ! Les volumes sont spectaculaires, la calandre immense « en cascade » intègre la proue de manière cohérente au vu de la vocation de l’engin et les détails des optiques – avant comme arrière – sont léchés et apportent une certaine « préciosité » qui sied au positionnement haut de gamme de la LC 500h. En outre, ce coloris rouge vif et profond rend parfaitement hommage à l’audace de la ligne de ce fauve prêt à bondir. Un vrai concept-car sur route ouverte.

Et la satisfaction se prolonge une fois posé à l’intérieur… du moins pour ce qui est de la finition. Si le style reste un peu daté, il est bien plus élégant que dans certaines autres productions de la marque et la visibilité est plutôt bonne pour une voiture de ce type. Mais c’est avant tout la qualité de fabrication et de finition, la finesse des matériaux et les sensations tactiles au contact des surfaces et des commandes qui rendent l’expérience à bord extrêmement plaisante. On sent que l’on est à bord d’un véhicule d’exception. Bien entendu, les choix de couleurs et de matériaux ne sont pas ceux d’une Bentley ou d’une Aston Martin. C’est différent, mais pas forcément moins bien ! Clairement, cet habitacle est un véritable cocon qui invite au voyage et vous dessine un large sourire sur le visage.

Pour le modeste rédacteur que je suis, prendre le volant d’une telle voiture relève presque du privilège et les attentes sont forcément élevées. Si la ligne et la cabine suent la puissance et la sportivité, la conduite s’oriente ouvertement vers le Grand Tourisme. C’est la sérénité qui prime et vous invite à adopter un rythme fluide mais rapide. Les grandes courbes s’avalent sans broncher, le volant offre une sensation plaisante et l’on s’adapte finalement assez vite à l’ergonomie particulière des commandes. Ne reste qu’à se laisser bercer par la mélodie de votre choix diffusée par une installation audio Mark & Levinson de très haute qualité. Délectable, même avec le régulateur activé sur 200 km/h au fil d’une autobahn non limitée…

Lexus LC 500h

Je n'ai pas aimé Lexus LC 500h

… pour autant que le revêtement soit de qualité. Car toute GT haut de gamme soit-elle, cette Lexus LC 500h n’est pas exempte de tout défaut. Et l’insonorisation aux bruits de roulement en constitue un majeur. Sur une route en béton « gravillonné », il devient indispensable d’élever la voix pour converser avec votre passager et la résonnance est tout bonnement indigne d’une voiture de ce standing. Il est vrai que la monte pneumatique très généreuse et au profil très bas n’aide pas !

De telles gommes sont-elles d’ailleurs réellement utiles sur cette LC 500h ? Pour le look peut-être, mais certainement pas pour servir les aptitudes dynamiques. Ne vous fiez pas à son allure de fauve en cage, cette Lexus n’est pas une sportive, loin s’en faut. GT elle fut imaginée, GT elle est configurée. Rouler vite en ligne droite ou en courbes ouvertes, pas de problème, elle sait faire. Par contre, même en mode Sport +, le train avant manque de grip et vous punira d’un sous-virage frustrant si vous tentez de hausser le rythme sur une petite route sinueuse tandis que le train arrière semble un peu dépassé si l’on remet les gaz tôt en sortie d’épingle.

Sous le capot sommeille un V6 atmosphérique de 3,5 l doublé d’une assistance électrique qui justifie le « h » de l’appellation. Si ce groupe motopropulseur s’avère très efficient sur autoroute – 7,2 l/100 km à 125 km/h avec le cruise control – il manque un peu de punch au vu des 359 ch annoncés, bien que les performances soient de bon aloi dans l’absolu… et soulignées par une sonorisation sympathique quoique très artificielle des montées en régime. Les mélomanes devront se tourner vers la LC 500 « tout court » et son V8 atmosphérique. En outre, la transmission combinant une boîte automatique à 4 rapports et un train planétaire pour 10 rapports simulés constitue le principal talon d’Achille de cette LC 500h. Non seulement, elle semble constamment hésiter entre sa multitude de rapports, mais les passages de vitesses manquent de fluidité ou de rapidité en mode manuel. Quel dommage car les palettes en magnésium sont du plus bel effet et très agréables à actionner.

Lexus LC 500h

Donc Lexus LC 500h

Cette Lexus LC 500h est une véritable œuvre d’art roulante. Sculpturale, différente et racée, la ligne de ce coupé fait tourner les têtes et lever les pouces, aucun doute. Et cette variante hybride s’avère même économique à l’usage au regard de la puissance et des performances proposées. Schizophrène, elle cache sous ses atours sportifs exacerbés une personnalité tempérée qui privilégie le confort au long cours à l’attaque sur tout parcours. Certes, son interface utilisateur est un peu datée, mais pas obsolète et heureusement les places arrière inutilisables compensent le manque d’espaces de rangement ou de volume de coffre. Bien entendu, la transmission jouant à contre-temps et l’insonorisation parfois insuffisante ternissent quelque peu le tableau d’un engin facturé entre 120 et 140.000 €. Mais elle a pour elle son exclusivité et une présence indéniable. Cependant, quitte à franchir le pas… je le ferais alors sans le « h », pour les joies du V8.

 

Dans cet article : Lexus, Lexus LC

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