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Essais blog / Qu'avons-nous pensé de la BMW 220i Coupé ?

Rédigé par Frédéric Kevers le

Notre rédacteur Frédéric Kevers a passé une semaine au volant d’une BMW Série 2 Coupé en version 220i. L’occasion pour lui de vérifier que le petit coupé bavarois est toujours digne de porter l’hélice blanche et bleue.

  • Avis Rédaction /20

De prime abord, la Série 2 Coupé n’a plus rien de commun avec les autres modèles de la famille 1 et 2 de BMW. Que l’on parle de la berline compacte Série 1, du monospace Série 2 Active Tourer, de la Série 2 Gran Coupé ou des X1 et X2, tous sont devenus des tractions – parfois disponibles en transmission intégrale – basées sur une plateforme commune avec Mini. Non ce coupé « compact » reste une pure propulsion – ou intégrale – à moteur longitudinal. Mais cela suffit-il à en faire une vraie BMW comme je les aime ? J’ai eu une semaine pour m’en rendre compte.

J'ai aimé

Pour l’amateur de conduite automobile, une BMW c’est avant tout un poste et une position de conduite dignes du Freude am fahren cher à la marque bavaroise. Sur ce plan, le coupé Série 2 de deuxième génération est digne de son pédigrée. Réglages amples du siège et de la colonne de direction, pédalier bien agencé – mon modèle était doté de la boîte automatique à 8 rapports - volant à la jante épaisse et au diamètre idéal, on se sent très bien assis dans cette béhème ! En outre, l’ergonomie du tableau de bord est limpide, les commandes physiques pour la climatisation et les fonctions principales sont toujours présentes et le système iDrive de dernière génération reste d’une facilité déconcertante à utiliser. Le tout emballé dans un style agréable et nanti d’une excellente qualité de finition. Certes, il subsiste encore çà et là des plastiques durs, mais ces derniers ne sont généralement pas en contact direct avec le corps et ne sonnent pas creux.

Une BMW, c’est aussi le plaisir d’un équilibre parfait, d’une certaine progressivité dans les réactions du train arrière et de commandes cohérentes et efficaces. Ayant eu l’occasion de rouler sur le sec et sous la pluie, je peux confirmer que cette 220i reste une propulsion bien née et joueuse juste ce qu’il faut. Surtout, elle reste facile à appréhender et à mener lorsque l’on débranche complètement l’ESP – DSC chez les Munichois – avec en bonne surprise une motricité sans défaut. Les roues ne commencent à patiner que si on exagère mais ne provoquent pas de réactions brutales. Tout est téléphoné et permet de s’amuser.

Il faut dire que le châssis est bien secondé par un ensemble moteur-boîte parfaitement étalonné. Le 4 cylindres 2 litres turbo est plein, pousse fort – on dispose de 300 Nm dès 1350 tr/min – et longtemps tandis que les différents modes de la boîte de vitesses sont bien marqués et offrent la réactivité, la vitesse et/ou la douceur attendues selon qu’on évolue en mode Sport, Confort ou Eco. En parlant d’économie – un sujet très à la mode en ce moment – BMW n’a pas perdu ses aptitudes à faire des moteurs performants et sobres. Mon essai s’est conclu avec une consommation moyenne de 7,2 l/100 km - on peut presque enlever 1 litre sur autoroute – alors que je n’ai clairement pas roulé à l’économie. Petite mention pour le régulateur de vitesse qui permet encore de se passer de la régulation de distance : alléluia, béni soit le Seigneur et toute cette sorte de choses ! Mais bon, le contrat n'est qu’à moitié rempli…

BMW 220i Coupé

Je n'ai pas aimé

… car pour tout performant qu’il soit, ce moteur n’a strictement aucune âme. Tout juste la sonorité est-elle moins bourdonnante qu’à l’accoutumée avec les 4 cylindres turbo modernes. Mais franchement, ça pousse, certes, mais de manière linéaire et progressive, lissant totalement les sensations. En outre, aussi qualitative soit-elle, la boîte automatique ne permet pas de jouer avec le frein moteur.

Le volant offre une prise en main très agréable, la direction est précise et contribue à l’agilité du comportement, mais malheureusement, à l’instar de la majorité des colonnes à assistance électrique, elle gomme tout retour d’information du train avant. Si je peux encore le tolérer sur une traction, je trouve que c’est inadmissible sur une voiture plaisir à roues arrière motrices. C’est un coupé, pas une familiale ! Mais bon, je pinaille peut-être un peu et cet isolement des réalités de la route est en concordance avec la « surassistance » et « l’oversécurisation » des voitures modernes.

« Vous avez de la chance, on vous a mis une super config’ ! » me dit le préposé à la réception. En effet, je vois la voiture arriver, entièrement noire, des pneus à l’antenne radio en passant par les jantes, les joncs des vitres et de la calandre et tout ce qui peut se voir. Je ne pouvais pas rêver mieux… pour masquer le manque d'élégance de cette voiture. Que BMW rate ses pachydermes – SUV, Série 7 & Co - destinés aux nouveaux riches sans aucun sens de l’esthétique et férus de bling-bling en les affublant de calandres disproportionnées etc., soit. Mais là nous parlons d’un coupé compact « d’entrée de gamme » sensé ramener le plaisir de rouler en béhème à la portée tous. On parle de ce qui fut généralement la plus belle expression du savoir-faire de la marque. Pourtant, le profil en ombre chinoise est pratiquement parfait : capot long et horizontal, porte-à faux avant court, habitacle reculé et bien marqué, malle de coffre bien détachée… et puis bam ! Vient le moment de rallumer la lumière et là, j'avoue que la déception m'a envahi. Moi qui apprécie le dessin fluide et élégant des coupés BMW d'antan, je digère fort peu les volumes hypertrophiés de cette Série 2 Coupé de deuxième génération. Tout cela manque clairement d'équilibre et de "logique" dans la combinaison des lignes de forces et des volumes. N’en jetez plus, la coupe est pleine !  Mon cœur de fan de BMW se rassure en se disant qu’il reste les Série 3 et 5… mais pour combien de temps !

BMW 220i Coupé

Donc

En débutant cet essai, ma question de base était, serai-je d’accord d’échanger mon coupé 325i de 2007 pour ce 220i de 2022 de format et de performances similaires ? La réponse est non, mille fois non. Quand on achète un coupé, c’est avec les yeux, les oreilles, le cœur. Cette 220i Coupé n’a réussi à faire vibrer aucune de ces cordes sensibles chez moi. Entendons-nous bien, cette BMW 220i Coupé est une très bonne voiture, j’insiste sur ce point. Performante, confortable la plupart du temps, efficace et sobre, elle est pétrie de qualités. Mais est-ce une vraie BMW ? Absolument pas à mes yeux. La direction est aseptisée, le moteur n’a pas d’âme et son style ne respecte pas l’héritage des coupés racés, élégants et sportifs qui ont construit une bonne partie de la réputation de la marque et m'ont toujours séduit par le passé.

 

Dans cet article : BMW, BMW Série 2

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