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Essai détaillé / Dacia Bigster Hybrid 155: Stronger, Better, Bigster ?

Rédigé par Frédéric Kevers le

Avec le Bigster, Dacia intègre un segment ultra-compétitif où les apparences sont souvent vendeuses. Dès lors, sa philosophie «low-cost» reste-t-elle pertinente? Et surtout, qu’apporte-t-il de plus qu’un Duster? Texte : Frédéric Kevers | Photos : Jonathan Godin

  • Avis Rédaction 14.90 /20

Jusqu’à présent, Dacia avait construit son image sur sa philosophie «value for money» — c’est moins péjoratif que «low-cost» — qui veut que vous obteniez «la bonne quantité de voiture pour un prix juste». Une approche impliquant d’aller à l’essentiel, en prônant le pragmatisme, c’est-à-dire offrir tout ce qui est indispensable, mais rien de superflu, à un tarif défiant toute concurrence. Cette formule gagnante a permis à Dacia de s’imposer comme une référence sur le marché, la Sandero trustant le podium des ventes européennes tandis que le Duster est un véritable succès dans la vaste catégorie des SUV. Surtout, ce credo s’applique parfaitement à des modèles (très) compacts où le prix reste un argument essentiel pour une clientèle potentielle très large. Dès lors, proposer un modèle au-dessus du Duster — devenu très «grand» dans son segment — constituait un pari assez osé. Trop osé? En intégrant le segment C, le nouveau Dacia Bigster nage dans des eaux infestées de concurrents rompus aux exigences élevées d’une clientèle pour qui les apparences sont primordiales. Et si l’on s’intéresse à la stratégie de gamme, n’y a-t-il pas risque de cannibalisme entre Duster et Bigster?

LE CONCEPT
Fondamentalement, le Dacia Bigster s’apparente à un grand Duster, dont il reprend la plateforme CMF-B en l’étirant: l’empattement gagne 45 mm, tandis que le porte-à-faux arrière s’allonge également, augmentant la longueur hors-tout de 227 mm, la largeur et la hauteur restant identiques. Pour autant, le Bigster présente plus de particularités qu’il n’y paraît. À commencer par son pare-brise, plus épais pour une meilleure isolation acoustique, et qui peut également être dégivrant. Une première chez Dacia, tout comme les réglages électriques de la hauteur d’assise et de l’inclinaison du dossier pour le conducteur.
De même, les aspects pratiques profitent, sur les finitions hautes Journey (notre exemplaire) ou Extreme, d’un dossier de banquette rabattable en trois parties 40:20:40. Pas d’accoudoir central encastrable classique cependant: tout le dossier de la place centrale se rabat pour dévoiler deux porte-gobelets, deux supports pour smartphones et un accès direct au coffre. Pas idéal pour la sécurité! On peut regretter l’absence de banquette coulissante — économie oblige — qui aurait optimisé davantage le volume de chargement, même si l’espace aux genoux reste généreux en toutes circonstances. Que les fans de loisirs actifs se rassurent: le coffre s’avère aussi généreux que pratique, et apporte un vrai plus par rapport au Duster. Y ranger deux vélos (en prenant la peine de démonter leur roue avant) ne pose aucun problème. Les déménageurs ou brocanteurs embarqueront la commode de Mamie ou un miroir monumental. Aucun souci non plus pour y loger une cage canine de grand format. Comme d’autres modèles de la marque, le Bigster bénéficie en option d’un Pack Sleep et/ou une tente de hayon pour trois personnes, très pratiques pour les férus d’aventure ou de camping.
À l’extérieur, les différences sont plus ou moins marquées selon l’angle sous lequel on observe le Bigster. De profil, aucun doute: le nouveau venu est objectivement plus long, une nuance bien marquée par le porte-à-faux arrière proéminent, les vitres latérales étirées et un montant C allégé par un insert noir portant le lettrage BIGSTER. Les accastillages verticaux des portes avant se démarquent aussi par un traitement couleur carrosserie et un insert supérieur spécifique. De face, le dessin du bouclier diffère, avec une grille de calandre plus rectangulaire et des feux antibrouillards intégrés aux prises d’air latérales. À l’arrière, le design global entretient la parenté, mais avec quelques nuances: creux du hayon, poignée, bouclier notamment. Les barres de toit modulaires sont disponibles en option sur la finition Journey ou de série sur la version Extreme.

  • Rapport prix/équipement/prestations
  • Consommation très bien maîtrisée
  • Habitabilité et volume de chargement
  • Plastiques durs omniprésents
  • Aspects pratiques parfois négligés
  • Mieux qu’un Duster?

Dans cet article : Dacia, Dacia Bigster

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