La rencontre a priori improbable d’une Kia et des valeurs allemandes établies a sans doute de quoi étonner. Or elle s’impose d’elle-même et pas uniquement pour l’aspect technique. Le groupe Kia-Hyundai n’a rien d’un colosse aux pieds d’argile: il faut se souvenir que le groupe coréen s’est hissé dans le top 5 mondial avec une rapidité confondante, et qu’il ne craint pas les guerres ouvertes. Dernière preuve en date: le lancement de la marque de luxe Genesis, qui va croiser le fer avec les plus belles réalisations d’Audi, de BMW, de Mercedes, d’Infiniti ou de Lexus. Peur de rien, donc, et surtout pas de relever de nouveaux défis comme avec la Kia Stinger, qui déroge à la facilité du SUV pour épouser les traits d’un coupé à 5 portes, une catégorie dominée par les Audi A5 Sportback et BMW Série 4 Gran Coupé. Kia chercherait-il le coup d’éclat? Pas uniquement. Car là aussi, il y a de la vision, ces faux coupés (ou fausses berlines) étant appelés à prendre de l’ampleur, comme en témoignent la Volkswagen Arteon ou l’imminente 508, dotées elles aussi d’un hayon. Bataille à trois, donc, avec en prime l’arbitrage d’une berline traditionnelle à la ligne aussi dynamique que son châssis: l’Alfa Romeo Giulia.
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