Essai détaillé / Chrysler PT Cruiser Cabrio 2.4T

Tout comme la berline, le Cabrio est animé par des 4 cylindres dérivés de ceux de feue la Neon, entraînant les roues avant. La longueur de 4,28 m et l'empattement de 2,61 m sont ceux du PT Cruiser classique. Cette variante Cabrio offre donc une bonne
habitabilité pour 4 personnes – nous y reviendrons. Motorisée à l'ouverture et à la fermeture, la capote souple doit cependant être (dé)verrouillée manuellement. La mise en place de sa housse de protection se fait aussi à la main. Pour des raisons de rigidité, on notera l'arceau de sécurité (plutôt bien intégré esthétiquement) qui, selon Chrysler, joue aussi un rôle de déflecteur, préservant les passagers arrière des turbulences aérodynamiques. Mécaniquement, l'offre est encore plus limitée que pour la version «fermée». Ici, elle se limite au 2,4 litres à essence, disponible en une version atmosphérique et une autre, suralimentée par un turbocompresseur, comme notre voiture d'essai. Précisons encore que ce moteur 2.4 turbo est systématiquement associé à la finition GT, tandis que le 2.4 à respiration naturelle
n'est proposé qu'en «Limited». A 29.766€, le PT Cruiser 2.4 Turbo GT est correctement tarifé.
Il se situe au même niveau qu'une Opel Astra 2.0 T de 200 ch (28.900€) ou une Peugeot 307 CC 2.0 Sport (180 ch et 28.560€). Les cabrios Saab 9-3 2.0t et Volvo C70 2.4T sont quant à eux nettement plus chers (respectivement 35.400 et 41.830 €), encore que dans la catégorie des cabrios de plus de 200 ch, la Mercedes
CLK 320 (218 ch) atteigne des sommets avec un prix de vente de 55.418€, soit plus du double d'un PT Cruiser Cabrio atmosphérique (27.000 €). Précisons enfin que le Chrysler PT Cruiser Cabrio est fabriqué dans l'usine de Toluca, au Mexique.