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Premier essai / Porsche Panamera Sport Turismo : Never say never again…

Rédigé par Xavier Daffe le

Après des décennies de monoculture de sportives, Porsche s’est peu à peu ouvert aux SUV, aux limousines, au Diesel… Et aujourd’hui, il se tourne vers les breaks. Au point de devenir un constructeur comme un autre ? Peut-être pas tout à fait.

Le concept

La presse anglo-saxonne n’hésite pas à parler de la nouvelle Panamera Sport Turismo comme d’un « estate » ou d’un « station wagon ». Un break, quoi ! Ce qui a le don d’énerver à Zuffenhausen.  Pourtant, difficile de lui donner tort à cette presse toujours prompte à dézinguer ce qui sort un peu des clous. Le concept présenté à Paris en 2012 avait annoncé la couleur, et 5 ans plus tard, cette Panamera break, pardon, Sport Turismo (ça grince moins aux oreilles), est devenue réalité. Bien entendu basée sur la dernière génération de Panamera, celle dont la ligne s’était enfin un peu affinée début de cette année, cette nouvelle variante se présente comme plus polyvalente et fonctionnelle avec son large hayon, sa capacité de chargement accrue et surtout, sa capacité à emmener 5 personnes, ce dont était incapable la Panamera berline jusqu’ici. Ceux pour qui il s’agissait d’un critère ne devront plus se tourner exclusivement vers le Cayenne ou… la concurrence.

Ce qui change

À peu près jusqu’aux montants B, c’est à dire au début des portes arrière, rien ne change. Au-delà, la ligne de pavillon se prolonge presque à l’horizontal et vient s’appuyer sur des ailes arrière plus musculeuses qui donnent à cette Panamera « ST » son allure si virile, musculeuse et disons, atypique de break dynamique, tendance shooting brake, n’était-ce la présence de 5 portes. Il en résulte bien entendu un gain en espace habitable, plus spécifiquement en garde au toit pour les occupants arrière (+ 10 mm), qui peuvent disposer au choix d’une banquette « 2+1 » permettant de loger 3 passagers (si celui du milieu à la carrure d’un jockey, cependant, car la largeur qui lui est dévolue apparaît pour le moins symbolique) ou de deux sièges individuels, séparés par une large console centrale, comme dans la berline. Les bagages trouveront 50 litres de plus dans le coffre pour se loger (dont le volume varie de 520 à 1390 litres ; 425 et 1295 pour la version hybride du fait de l’encombrement des batteries) et leur chargement sera en outre plus aisé du fait d’un hayon (motorisé de série) plus généreux. Mais attention, par rapport à la berline, la version « break » n’existe pas encore dans une version à empattement allongé « Executive » et, si elle reprend à peu près l’ensemble des moteurs de la berline, à savoir les 4, 4S, 4S Diesel, 4 E-Hybrid et Turbo (tous d’office associés à la transmission intégrale intelligente PTM), il doit curieusement renoncer à la version Turbo S E-Hybrid récemment apparue dans la Panamera (680 ch). Ce n’est qu’une question de temps. Enfin, la version Sport Turismo inaugure un aileron de toit mobile inédit, qui remplace l’élément, mobile lui aussi, trônant sur la base du hayon de la berline. En fonction des modes de conduite sélectionnés et de la vitesse d’évolution, il sort et s’incline plus ou moins selon 3 positions prédéfinies pour privilégier tantôt la finesse aéro, tantôt l’appui. Mais il sert aussi de déflecteur pour limiter les remous venteux lorsque le toit ouvrant est ouvert.

Comment ça roule ?

Heureusement que nous avions conduit des Panamera préalablement à cet « essai » qui s’est déroulé dans un pays qui ne rigole pas avec les limitations et où la configuration du terrain ne permet de toute façon pas beaucoup de liberté. Car rouler à 30, 50, voire épisodiquement à 100 km/h («oh, my god») a rarement permis de juger du comportement d’une voiture de minimum 330 ch et maximum de 550 ch. La version Sport Turismo ne devrait donc, en toute logique, pas s’éloigner du bon bilan en matière de comportement routier que nous avions observé en conduisant une Panamera « berline ». Mais pour l’heure, ça reste malheureusement une supposition, désolé. On affinera la conclusion lors d’un véritable essai sur nos terrains plus coutumiers.

Prix/équipement

La fourchette des prix s’étend de 100.889 € pour une Panamera Sport Turismo « 4 » de base (3.0 V6 turbo et 330 ch) à 162.962 € pour la Turbo (4.0 V8 biturbo de 550 ch).  Les échelons intermédiaires concernent la 4S à 123.758 € (2.9 litres V6 biturbo et 440 ch), la 4S Diesel à 127.751 € (V8 de 4.0 , biturbo, 422 ch) et enfin la 4S E-Hybrid à 115.651 € (V6 de 2.9 litres biturbo de 330 ch + moteur électrique de 136 ch, pour une puissance combinée de 462 ch). C’est cher, oui, mais c’est le prix à payer pour bénéficier d’office de la transmission intégrale, de la boîte PDK et de la suspension pneumatique (sauf sur la 4, où elle reste une option). Rassurez-vous, il y a moyen de faire – encore – plus cher ; le catalogue des options tient du bottin. Par rapport à la Panamera berline, le supplément de prix n’est bizarrement pas linéaire. Il atteint 2.900 € pour la 4, l’hybride et la Turbo, 5.800 € pour les 4S et 4S Diesel.

Concurrentes

Avec son profil de classe et de chasse, cette nouvelle version de Panamera compte ses concurrentes sur les doigts d’une main, tandis que sa palette de motorisation empêche de désigner un challenger en particulier. On pourrait néanmoins citer par exemple les Audi S6/RS6 (en fonction des moteurs envisagés) Avant quattro, la récente BMW Série 6 Gran… Turismo (tiens, tiens…) en 640i et xDrive sachant que toutes les Panamera ST sont d’office en transmission intégrale et enfin la Mercedes CLS Shooting Brake en 400/400 4-Matic, 500/500 4-Matic, voire en 63 AMG pour contrer la Turbo. À près de 200.000 €, une Aston Martin Rapide S boxe – illégitimement –  dans une autre catégorie tarifaire. Mais après tout, pourquoi pas ?

Verdict

La Panamera Sport Turismo va au-delà du break ; elle affiche une personnalité propre, revendique un style à elle qui la positionne en alternative crédible au Cayenne et aux SUV en général, pour les réfractaires, s’il en reste, aux SUV. Sa polyvalence s’accroît légèrement grâce au fait qu’elle peut embarquer… 4,5 passagers grâce à sa banquette « 2+1 ». Même si le « +1 » ne sera pas logé à la meilleure enseigne. Le volume de coffre est en hausse sans que l’on puisse néanmoins parler d’une soute. Mais c’est toujours ça de pris. Pour le reste, elle roule comme… une Panamera. Vous en doutiez ?

Dans cet article : Porsche, Porsche Panamera

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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