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Premier essai / Lexus UX : Urbex flambé au saké

Rédigé par Felix Bouland le

Pour se faire remarquer son SUV premium, Lexus passe par un style (très) audacieux, un comportement agile et, surtout, une motorisation hybride.

Le concept 

Le segment des SUV est en réelle explosion. Sur notre vieux continent, ce sont les petits gabarits ou SUV compacts qui ont la cote. Après l'arrivée de Toyota avec son CH-R, Lexus, s'engage dès lors dans ce segment façon… premium. Voici donc l’UX, un nouveau petit crossover qui représente la première tentative de Lexus pour attaquer les Mercedes CLA, BMW X1 et Audi Q3. Taillé pour la ville – ou l'exploration urbaine, comme Lexus aime le dire – l’UX se présente plutôt comme une berline compacte légèrement surélevée qu'un vrai SUV pur et dur.

Ce qui change

Sous son esthétique typique de Lexus – reprenant l'énorme calandre et les feux en forme de flèche – se trouve la plateforme modulaire GA-C, déjà étrennée par les Toyota Prius et CH-R. N'allez pourtant pas imaginer qu'il s'agit d'une simple adaptation ou d'un changement de badge. Les trains roulants (McPherson à l'avant et multibras à l'arrière) sont identiques mais la caisse du UX est composée de métal à haute densité alors que les portes, ailes et le capot sont estampillés à partir d'aluminium. De plus, les soudures par laser et l'utilisation extensive d'adhésif confèrent au châssis une haute rigidité. Sous le capot, le UX s'éloigne également de ses cousines Toyota avec l'arrivée d'un nouveau bloc 4-cylindres de 2,0 litres travaillant de concert avec le système hybride HSD.

Comment ça roule

L’UX250h utilise un 4-cylindres de 2.0 l tout juste sorti du four. Les ingénieurs japonais ont attaché une importance particulière à la réduction des frictions internes afin de produire le moulin le plus efficient possible. Côté innovation, ce bloc au taux de compression de 14:1 comprend une admission à port droit, un système d'injection D4-S combinant l'injection directe et indirecte ainsi que la durée variable de la levée des soupapes à l'admission et à l'échappement. Il développe une puissance modeste de 146 ch et 180 Nm. Le moteur électrique (MG2) évolue avec une puissance maximale de 109 ch qui lui permet d'emmener l'UX en mode électrique jusqu'à 120 km/h.

Avec une puissance combinée du système HSD de 178 ch, l'UX 250h affiche des performances relativement correctes pour un véhicule dépassant les 1,6 tonne sur la balance. Un poids qu'elle parvient d'ailleurs à dissimuler en mouvement. En courbe, cabrage, roulis et plongées sont tous contrôlés avec brio grâce au centre de gravité bas. L'UX se comporte bien plus comme une berline compacte qu'un SUV pataud. Le sentiment d'agilité est bien présent mais pour la dynamique, nous cherchons toujours. La faute au système hybride. L'UX s'appréciera donc mieux en conduite coulée lors de laquelle son amortissement piloté (option), homogène peu importe le mode, et sa bonne isolation phonique brilleront.

Notre verdict

Fort de son comportement routier agile, de sa finition haut de gamme et, surtout, de sa motorisation hybride unique dans le segment, le petit SUV à la grande bouche est certain d'assouvir la faim en véhicules plus propres du segment le plus populaire d'Europe.

Dans cet article : Lexus

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