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Marché / Immatriculations : l’occasion mieux lotie que le neuf

Rédigé par Frédéric Kevers le 07-01-2021

Si le marché de l’occasion aura finalement souffert également du coronavirus, il s’en sort nettement mieux que le marché du neuf avec une régression limitée à 6,3 % sur l'année 2020.

La pandémie de COVID-19 et ses conséquences sanitaires – confinement, etc. – aura eu un impact, prévisible, sur les ventes de véhicules neufs et d’occasion. Mais le marché du neuf aura été bien plus touché avec une régression sur 2020 de 21,6 % des immatriculations pour un recul de seulement 6,3 % pour la « seconde main », soit trois fois moins !

Un bon mois de décembre

En décembre 2020, les ventes de voitures d’occasion affichent une baisse de 5,6 % par rapport à décembre 2019. Soit un résultat mensuel meilleur que la moyenne annuelle qui voit les ventes cumulées sur 12 mois inférieures de 6,3 % par rapport à un auparavant. Un résultat d’ensemble encourageant et qui traduit bien l’incertitude économique et les soucis de retard de livraison qui ont affecté le marché du neuf. Cependant, la progression de 32,9 % en décembre et 8,1 % au total de l’année pour les immatriculations de motos et scooters d’occasion (+89,5 % et + 1,5 % respectivement pour les modèles neufs) démontre que les acheteurs ont revu, un peu, leur approche de la mobilité. Constat somme toute encourageant, le secteur des utilitaires légers – principalement adressé aux sociétés et indépendants – a moins souffert que celui des véhicules particuliers. Si les ventes en neuf baissent de 12,2 % sur l’année 2020 (-2,3 % en décembre), l’occasion reste stable sur un an (+0,9 %) et a même connu une embellie pour le dernier mois de l’année avec un gain de 8,9 %.

Déjà bien placés sur le marché du neuf, Volkswagen, BMW, Opel, Mercedes et Renault forment le Top 5 de l’occasion, les deux premiers cités s’en sortant le mieux avec une baisse limitée à respectivement 2,4et 4,3 % en comparaison de 2019. Avec 49,4 % des ventes, l’essence reste le carburant le plus prisé devant le Diesel, 47,8 % tandis que l’hybride ne représente actuellement que 2 % des véhicules d’occasion immatriculés en 2020. En comparaison, le marché du neuf affiche une réelle mutation : le Diesel reste stable à 31,2 % tandis que l’essence descend de 60,3 à 48,2 % au profit de l’hybride qui représente 16,3 % des ventes, soit un gain de 10 %, quand l’électrique progresse de 1,6 à 3,4 %, restant toutefois anecdotique. Cela implique que 1 véhicule neuf sur 5 immatriculé en 2020 est électrifié.

  • Décembre 2020

  • Janvier - Décembre 2020

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