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Environnement / Norme Euro 7 : la fin du thermique ?

Rédigé par Frédéric Kevers le 23-11-2020

Avec le durcissement de la norme Euro 6 au stade 6d Full dès le 1er janvier 2021, les constructeurs craignent que la future norme Euro 7 signifie la fin des moteurs thermiques.

Lancée en 2014, la norme Euro 6 a connu différentes évolutions depuis lors. Elle entrera dans sa phase 6d Full à partir du 1er janvier 2021 et verra la tolérance accordée aux mesures d’émissions de CO2 en conditions réelles par rapport aux mesures théoriques diminuer de 2,1 fois la norme à 1,5 fois la norme. Une contrainte qui force de nombreux constructeurs à « nettoyer » leur offre de moteurs pour certains modèles. Surtout, cette sévérité augure d’une norme Euro 7 encore plus drastique, qui pourrait signer l’arrêt de mort des moteurs thermiques.

L’hybridation ou la disparition

Si les moteurs thermiques, essence comme Diesel, ont réalisé des progrès spectaculaires en matière de consommation et de rejets de CO2 lors des mesures d’homologation – qu’il s’agisse des normes NEDC ou, plus réalistes, WLTP – les mesures effectuées en conditions réelles restent bien supérieures à la théorie. Le durcissement de la tolérance via la norme Euro 6d Full a d’ores et déjà provoqué la disparition, presque totale, des Diesel dans les petits modèles : citadines, crossovers urbains, etc. Certains moteurs essence subissant le même sort, souvent les modèles turbo nés du downsizing qui paient ici le tribut de leur nature suralimentée.

Si les constructeurs ont trouvé une parade en optant pour l’hybridation douce, cette dernière ne permet actuellement que de respecter la norme 6d Full qui entrera en vigueur au 1er janvier 2021. Sachant que les normes évoluent en moyenne tous les 3 à 5 ans, les motoristes ont de quoi s’inquiéter en sachant que la future norme Euro 7 – qui devrait entrer en vigueur en 2025 – se voudra encore plus drastique et pourrait, dès lors signifier la disparition pure et simple des moteurs thermiques « classiques » en n'autorisant plus aucune tolérance entre mesures réelles et théoriques. Seule solution, l’hybridation !

Mais quelle hybridation ? Douce avec alterno-démarreur 48V ? Auto-rechargeable façon Toyota Prius ou plug-in hybride ? Des questions auxquelles les grands groupes automobiles attendent des réponses claires et rapides. Car développer de nouveaux systèmes de dépollution ou d’hybridation implique des coûts considérables et nécessite un certain temps de conception et de développement qui n’est pas compressible à l’envi.

L’Europe doit faire un effort

Imposer des normes de plus en plus restrictives fait partie des missions de l’Union Européenne, soit. Établir le calendrier d’évolution de ces normes émarge aux prérogatives de l’UE, certes. Mais les instances européennes doivent également contribuer à cet effort dans les faits. C’est le message que veut faire passer la VDA, association de l‘industrie automobile allemande, qui rappelle que les calendriers des constructeurs ne sont pas aussi flexibles que ne le voudraient les dirigeants politiques d’une part, et que d’autre part, développer la mobilité électrique ou hybride – le plus souvent rechargeable – nécessitera un développement conséquent des infrastructures. Mission qui échoit aux pouvoirs publics et aux acteurs énergétiques ! Et l’UE et ses états membres devront apporter une réponse coordonnée, efficace et rapide à ces questions. Car exiger de l’industrie automobile qu’elle se montre plus vertueuse, soit. Mais à la condition que les infrastructures suivent et que l’électricité fournie pour recharger le tsunami de batteries attendu soit elle-même durable. En outre, il faudra se montrer équitable et imposer aux autres industries polluantes – transport maritime ou aérien, agro-alimentaire, etc. – des contraintes aussi sévères et élevées. Il en va de la cohérence de la politique climatique globale d’une part et de la compétitivité des constructeurs européens face à la concurrence asiatique ou américaine.

 

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