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Mobilité / Accès à Bruxelles, la Flandre veut favoriser le vélo

Rédigé par Frédéric Kevers le 31-03-2021

La Flandre veut créer une autoroute cyclable à deux sens au niveau de l’avenue de Tervuren, aux dépends de l’accès à Bruxelles pour les véhicules motorisés.

Dans son projet de mobilité « Werken aan de ring », la Flandre a affirmé sa volonté de promouvoir les déplacements à vélo pour accéder et repartir de Bruxelles. L’un des points importants de ce projet concerne l’Avenue de Tervure et les Quatre Bras de Tervuren. Dans le cadre des transformations envisagées, le bras « sud » serait retiré à la circulation routière pour en faire une autoroute cyclable, imposant de regrouper les deux sens de circulation pour les véhicules motorisés sur le bras nord. Actuellement, une piste cyclable existe déjà sur cet axe de transit, mais elle est en piteux état et ne répond plus aux critères fixés par la Flandre. Ou n'est-ce qu'un jeu politique ? 

Itinéraire bis

Si l’intention est louable, la réalisation semble disproportionnée et, surtout, impliquera des conséquences néfastes pour les communes avoisinantes, à commencer par celle de Woluwé-Saint-Pierre. Le bourgmestre Benoît Cerexhe (CDH) a confirmé que sa commune avait émis un avis défavorable auprès de la Région bruxelloise, cette voie étant une voirie régionale. Il a également ajouté – selon nos confrères de la Libre Belgique, à l’origine de cette information – qu’un tel projet serait un facteur d’encombrement et de dangerosité du trafic routier dans sa commune en raison du phénomène naturel de percolation engendré par la réduction du nombre de voies sur l’axe d’entrée principal du flot de navetteurs pour entrer et sortir de Bruxelles.

Abondant dans son sens, l’échevin de la Mobilité de la commune bruxelloise a précisé que la commune prônait plutôt une réfection,  un entretien et une sécurisation de la piste cyclable existante.

Jeu politique ?

Après Bruxelles qui veut la peau de la voiture en ses murs, qu’elle roule ou soit garée, voilà désormais que la Flandre y ajoute son grain de sel sous le couvert d’une intention louable. À moins qu’il s’agisse là d’une réponse adaptée aux velléités bruxelloises de pénaliser les navetteurs de sa périphérie qui utilisent encore leur voiture pour venir travailler dans la capitale.

Comprenons-nous bien, nous sommes favorables au développement d’alternatives durables, responsables et adaptées aux déplacements en voiture pour se rendre en zone urbaine ou péri-urbaine. Diminuer le trafic permet de baisser la pollution, d’améliorer la sécurité routière et de désengorger les axes principaux d’entrée et de sortie de Bruxelles. Mais le nombre de personnes réellement prêtes à enfourcher leur vélo pour se rendre au boulot, par tous les temps et à toute heure, est-il suffisant pour justifier un tel projet ?

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