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Innovation / Batterie NiSalen : la révolution russe ?

Rédigé par Olivier Duquesne le 20-04-2021

Des chercheurs de l’université de Saint-Pétersbourg ont développé une batterie polymère NiSalen. Elle se rechargerait 10 fois plus vite que les solutions lithium-ion. Et elle serait moins coûteuse !

Que ce soit pour l’électroménager ou pour l’automobile, la quête d’une batterie stable et sans surchauffe en recharge ultrarapide continue à motiver les scientifiques. Une équipe de chimistes russes (Elena Alekseeva, Tatyana Stelmashuk, Valentin Ershov et Oleg Levin), de l’université de Saint-Pétersbourg, a développé une batterie peu coûteuse, stable et à recharge ultrarapide. Après plusieurs expériences sur des polymères à base de nitroxyle, ils ont opté pour des chaînes de nickel et de salen (salicylaldéhyde et éthylènediamine).

Hivernal

En utilisant le NiSalen et des nanotubes de carbone pour la cathode avec un électrolyte à base d’acétonitrile, le métallopolymère peut stimuler la conductivité des électrons à la manière de fils moléculaires. La composition assure une grande stabilité à la batterie, y compris à des températures glaciales (80 % de la capacité initiale à -40 °C). Mais surtout, la charge peut être jusqu’à 10 fois plus rapide qu’une batterie lithium-ion, sans risque de surchauffe. En prime, les matériaux organiques souples utilisés sont moins coûteux que ceux des batteries lithium-ion, en ayant moins d’impact environnemental. Car même s’il y a du nickel dans la composition, les quantités sont bien inférieures que dans les solutions classiques actuelles.

À améliorer

Cette technologie avec le polymère Ni(CH3Salen) a encore un défaut : sa capacité. Pour l’instant, elle est inférieure de 30 % à 40 % par rapport à une batterie traditionnelle. L’équipe ne baisse cependant pas les bras pour améliorer ce point, sans altérer la vitesse de charge/décharge. Sans quoi, il sera difficile de l’intégrer dans une voiture électrique, car la compacité de la batterie (et donc le poids) est essentielle. D’autres voies sont explorées, en plus de celle de l’équipe saint-pétersbourgeoise, pour assurer à la fois une autonomie intéressante et des temps de charge courts. La science continue son petit bonhomme de chemin…

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