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Sport auto / Trois questions à Vincent Vosse

Rédigé par Frédéric Kevers le 19-01-2022

L'équipe belge WRT a déjà entamé sa saison par un doublé aux 24 Heures de Dubai, nous avons profité de l'annonce de l'arrivée de Valentino Rossi dans ses rangs en GT sur une Audi R8 pour poser trois questions au boss sur le terrain, Vincent Vosse.

Vincent Vosse, c'est l'homme fort sur le terrain de l'équipe belge WRT. Une armada noir-jaune-rouge qui remporte tout sur son passage et a décroché les titres européen et mondial en LMP2 en 2021 pour sa première saison dans la discipline avec une victoire de catégorie aux 24 heures du Mans du Mans dès la prmeière tentative. Et 2022 débute sur les chapeaux de roues pour l'équipe de Baudour puisqu'elle a signé un doublé aux 24 Heures de Dubai et surtout, elle a annoncé l'arrivée de la légende du Moto GP, Valentino Rossi, qui participera avec l'écurie belge au championnat GT World Challenge Europe sur une Audi R8 LMS Evo. Si les sujets de conversation ne manquent pas, nous avons posé trois questions au Boss.

1 – WRT représentera-t-il Audi en championnat du Monde d’Endurance dès 2023, s’agirait-il d’une consécration pour ton équipe ou simplement le début d’une aventure de plus ?

Il n’y a pas encore eu d’annonce officielle, donc pour le moment il n’y a pas lieu d’en parler et nous ne pouvons que continuer à travailler pour. Mais c’est évident qu’il s’agirait à la fois d’une consécration et du début d’une nouvelle aventure. Nous n’avons jamais caché que notre arrivée en LMP2 visait à obtenir un partenariat avec un constructeur. Il est clair que notre histoire commune avec Audi favorise un rapprochement avec eux, mais tant que rien n’est signé ou officiel, il ne sert à rien de parler d’hypothèses.

En termes d’implication dans un programme « hypercar » (LMH ou LMDH), on s’orienterait davantage vers un rôle d’équipe d’exploitation. L’objectif aujourd’hui n’est clairement pas de concevoir et développer une voiture nous-mêmes. Bien entendu, si tu deviens le bras armé d’un constructeur, tu participes au développement continu en cours de saison, mais ce n’est pas la même chose que de concevoir la voiture. Notre objectif serait beaucoup plus « simple », mais pas facile pour autant : représenter au mieux le constructeur, viser la victoire et remporter les 24 Heures du Mans et le titre de champion du Monde, bien entendu.

En ce sens, la formule LMH-LMDH qui ouvre la porte à la compétition-client prend du sens en catégorie reine de l’endurance. Dans le fond, qu’un constructeur s’engage lui-même avec ses propres gars ou qu’il fasse appel à une équipe partenaire revient au même. L’important ce sont les moyens engagés par le constructeur, comme Audi l’a fait par le passé avec Joest par exemple. Le statut d’équipe d’usine, pour moi, ça signifie concrètement que le programme est entièrement financé par le constructeur.

2 – WRT est une équipe habituée à gérer des programmes multiples. La perspective de devenir le partenaire privilégié d’un constructeur en LMDH dès 2023 peut-il influencer la priorité donnée à un programme en 2022 ?

Non, clairement pas ! Nous avons l’habitude de mener plusieurs programmes de front dans des catégories différentes et aucun n’est prioritaire. Ça se manifeste dans le fait que chaque programme bénéficie de sa propre équipe. Il y a très peu de transferts de personnes entre deux compétitions durant la saison, même entre l’ELMS et le WEC en 2021, il s’agissait de deux équipes différentes. Bien entendu, au Mans, il y avait le renfort de membres de l’équipe externes au programme WEC car nous y engagions deux voitures au lieu d’une, mais sinon, je suis le seul à être présent sur l’entièreté des épreuves de la saison, sauf quand il y a un clash de dates ou dans le cas d’un nouveau programme, comme ce fut le cas pour le DTM ou le LMP2 la saison dernière. L’objectif étant chaque fois de gagner.

C’est la même logique avec nos pilotes. Nous choisissons toujours les pilotes en fonction de nombreux critères, qu’il s’agisse de règlement sportif, de finances – ces programmes coûtent très chers – etc. la seule priorité est de composer un équipage capable de viser la victoire dans sa catégorie. Parfois, cela nécessite d’être créatif tout en construisant pour l’avenir. C’est un exercice délicat. Par exemple, en LMP2, nos pilotes Silver sont tous connus, et on espère pouvoir dévoiler le nom des autres bientôt.

3 – Valentino Rossi va porter les couleurs WRT en 2022 en GTWC Europe. Comment cela s’est-il passé et quel est l’impact de cette arrivée au sein de l’équipe ?

Tout d’abord, il faut savoir que c’est nous qui avons approché Valentino. C’était probablement la 32e fois que je revenais à la charge. C’est la preuve qu’il ne faut jamais renoncer. Bien entendu, la fin de sa carrière en Moto GP a été un élément décisif car Valentino Rossi a toujours dit qu’il aimerait poursuivre sa carrière en sport auto après la moto.

Ça signifie qu’il vient avec une volonté de bien faire et une mentalité de gagnant. Il n’est pas là pour s’amuser avec deux potes quelques weekends par an, comme il a pu le faire à l’une ou l’autre occasion par le passé.

Pour ce qui est de son impact sur l’équipe, il y a plusieurs aspects à prendre en compte. Je suis persuadé que son expérience colossale au plus haut niveau en Moto GP et son professionnalisme seront des atouts précieux et qu’il pourra apporter des choses à notre équipe et notre méthode de travail, mais il faudra encore un peu de temps pour s’en rendre compte. Nous devons apprendre à nous connaître et à travailler ensemble. Par contre, sur le plan médiatique et de l’attractivité de l’équipe, l’effet Rossi est évident. Qu’il s’agisse des médias ou des sponsors, l’impact a été immédiat et très positif bien entendu. Ce n’est pas habituel d’avoir des sponsors potentiels qui t’appellent pour te proposer de travailler avec ton équipe.

Photos : Ferdi Kräling Motorsport-Bild GmbH / B-Side production et Brecht Decancq

 

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