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Sécurité / L’Inde veut plus d’airbags

Rédigé par Frédéric Kevers le 18-01-2022

Pour faire face à l’importante mortalité sur ses routes, l’Inde veut imposer un nombre plus important d’airbags dans les nouvelles voitures, avec un minimum de 6 coussins gonflables dès octobre 2022.

Airbags

L’Inde n’est certainement pas réputée pour ses statistiques de sécurité routière. Avec un parc automobile hétéroclite et constitué de voitures anciennes en piteux état ou de véhicules plus récents mais répondant à des normes de sécurité bien moins exigeantes qu’en Europe ou aux États-Unis, pour des raisons de coûts, le pays doit faire face à une mortalité galopante sur ses routes. Un constat qui a fini par déplaire aux autorités indiennes. Le gouvernement a donc proposé d’imposer un minimum de 6 airbags sur tous les véhicules neufs à partir du 1er octobre 2022.

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À charge des constructeurs

Jusqu’à présent, seuls les airbags frontaux étaient imposés. Il s’agirait donc d’un changement majeur et d’une avancée considérable en matière de sécurité passive. Bien entendu, cette nouvelle norme serait prise en charge par les constructeurs qui devront, dès lors, s’adapter dans un délai très restreint à l’échelle industrielle. D’autant plus que le gouvernement indien a spécifié le type d’airbags qui seraient imposés : 2 airbags frontaux, deux latéraux et deux coussins gonflables « rideaux » pour protéger les passagers arrière.

Cette augmentation du nombre d’airbags impliquera un surcoût qui aura forcément un impact sur le prix de vente des modèles neufs. Or il s’agit là d’un critère fondamental quand on sait que le prix moyen des véhicules neufs vendus en Inde est inférieur à 10.000 $, soit 8800 €.

>> Lisez aussi - Sécurité routière : baisse des accidents de 20 % en 2020

Vox populi

Rappelons qu’en 2020, l’Inde a comptabilisé près de 132.000 décès sur ses routes pour plus de 366.000 accidents de la route répertoriés. Des données proprement alarmantes. Avant de valider cette nouvelle directive en matière de sécurité, le gouvernement indien va interroger sa population et ses entreprises durant une période de 30 jours pour récolter leurs commentaires. En outre, les statistiques évoquées plus avant ne font pas la différence entre morts passagers d’une voiture, d’un bus, d’un camion ou usagers faibles victimes du charroi. Des observations qui devraient ressortir de la consultation populaire, en toute logique.

Cependant, cette nouvelle norme ne serait jamais qu’un écran de fumée plus démagogique qu’autre chose. Certes, améliorer la sécurité intrinsèque des véhicules en circulation constitue une avancée bienvenue, mais cela ne concernera qu’une frange minoritaire du parc automobile roulant pendant de très nombreuses années encore. Donc, l’impact sur le nombre de morts devrait rester marginal à court ou moyen termes. De plus, d’autres facteurs prépondérants sont encore éludés par le gouvernement indien, à commencer par l’état pitoyable du réseau routier, le respect du code de la route et la densité du trafic.

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