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Premier essai / Jeep Compass 2017 : Le micro-Cherokee

Rédigé par David Leclercq le

Absent depuis un moment du segment C des SUV, Jeep revient avec un tout nouveau Compass qui entend jouer les baroudeurs chic.

LE CONCEPT

Lancé en 2006, le Compass n’a jamais fait sa place dans le segment des SUV compacts. La faute sans doute à une esthétique trop sage qui a ouvert un boulevard aux Japonais (Qashqai) et aux Coréens (Tucson, Sportage) et ce malgré le doublement de l’offre par le biais du Patriot pourtant plus viril. Il aura fallu attendre 2015 et le succès du sympathique Renegade pour que Jeep s’investisse à nouveau dans le segment des SUV Compact, un redéploiement qui se confirme aujourd’hui avec le Compass qui s’insère entre le Renegade et le Cherokee.

  • Look agréable
  • Capacités en franchissement
  • Confort global de marche
  • Finition très imparfaite (plastiques)
  • Confort dégradé de la version Trailhawk
  • A-coups dans la boîte automatique 9

CE QUI CHANGE

Bonne nouvelle : le Compass n’offre plus du tout une ligne dépourvue de personnalité. Au contraire, il joue même les SUV chics en calquant la majorité de ses traits sur le grand Cherokee, porte-drapeau de la gamme. L’orientation est donc clairement affirmée.

Le Compass est tout à fait nouveau puisqu’il repose sur la plate-forme modifiée du Renegade, une structure allongée de 7 cm pour l’occasion au niveau de l’empattement. De ce fait, le Compass s’insère pile entre le Renegade (4,26 m) et le Cherokee (4,62 m) tandis qu’il peut aussi se mesurer aux nombreux concurrents tels le Nissan Qashqai (4,38 m) ou le Seat Ateca (4,36 m). Les Peugeot 3008 (4,45 m), Kia Sportage (4,48 m) ou le Volkswagen Tiguan (4,49 m) sont en revanche un poil plus longs.

A l’intérieur, l’encombrement plus marqué traduit une habitabilité intéressant, notamment aux places arrière où deux adultes peuvent s’installer très confortablement, voire même 3 car, pour une fois, la place centrale n’est pas étriquée et donc réellement utilisable. A l’arrière, le compartiment à bagages présente un double plancher et sa contenance se situe dans la partie supérieure du segment. La modularité est classique, hormis pour le dossier du siège passager rabattable qui permet de charger facilement de longs objets.

COMMENT CA ROULE

Le choix des moteurs est composé du 1.4 turbo en version de 140 ou 170 ch et du 1.6 Diesel de 120 ch sans oublier le 2 litres MJET disponible avec 140 ou 170 ch. Les versions de base sont évidemment des tractions, mais en montant en gamme ou avec la boîte automatique à 9 rapports, le Compass devient 4x4 par le biais d’un coupleur GKN Twinster analogue à celui des Range Evoque et Focus RS à la différence toutefois que Jeep ne pratique pas de réparition vectorielle de couple. Tout en haut de la gamme, la version de franchissement Trailhawk existe comme sur les Cherokee et Renegade. Elle ajoute une garde au sol rehaussée de 2,4 cm à près de 22 cm, une protège-carter, plusieurs habillages spécifiques, un mode de conduite « rochers » (rock) en plus des automatique, neige, sable et neige.

Sur la route, les versions Limited du Compass se montrent plutôt agréables du fait d’un vrai confort de marche : la suspension filtre avec beaucoup d’habileté tandis que l’insonorisation a l’air soignée à toutes les sources de bruits. Bref, le Compass fait tout très correctement et il colle en tous cas parfaitement à l’image qu’on se fait d’un Jeep. On notera que la version Trailhawk est sensiblement différente car elle révèle une suspension plus ferme autant qu’une insonorisation moins poussée. Contrepartie : des jolies capacités en franchissement qui doivent au moins égaler si pas dépasser celles d’un Tiguan avec le pack Offroad.

PRIX/EQUIPEMENTS

Facturé 24.900 € de base, le Compass semble être une bonne affaire. C’est vrai, sauf que le premier Diesel proposé est tout de même facturé quelques 4000 € de plus (28.700 €), ce qui fait beaucoup même si on gagne un (petit) niveau de finition (Longitude au lieu de Sport).

LES CONCURRENTES

La concurrence est nombreuse dans le clan des SUV compacts du segment C. Elle est autant européenne, qu’asiatique, ce qui fait évidemment beaucoup de monde pour un segment qui devrait représenter 2 millions de voitures par an en 2020 (contre 1,6 millions aujourd’hui).

NOTRE VERDICT

Le Compass revient dans une formule plus conforme à l’image qu’un Jeep doit dégager. C’est vrai pour le design ainsi que les capacités routières ou les capacités de franchissement dont l’engin est capable en tous cas dans sa version Trailhawk. Bref, à défaut de marquer de nouveaux jalons dans une catégorie déjà très disputée, le Compass s’y fond avec aisance tout en agrémentant la chose de l’aura de Jeep.

Dans cet article : Jeep, Jeep Compass

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