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Reportage / Des tours en ancêtres Jaguar à Zolder

Il y a 60 ans, le 15 mars 1961, à Genève, le monde découvrait, époustouflé, les lignes de la Jaguar E-Type. Un anniversaire fêté en marge de l’Historic Grand Prix à Zolder. Nous voici sur la piste avec des sportives historiques.

Tiens ? Un vendredi du mois d’août 2021 avec seulement un peu de pluie. Quelle chance, nous avons rendez-vous avec Jaguar et quelques collectionneurs pour une journée découverte de bijoux des années 50 et 60 de la marque, dont la E-Type. Elle est d’ailleurs mise à l’honneur lors de l’Historic Grand Prix de Zolder pour fêter ses 60 ans. Et comme le 15 mars 1961 à Genève, on reste estomaqué par la ligne de cette automobile de légende.

C’est en bordure de la piste limbourgeoise que nous attendent des E-Type ainsi que des XK et même des C-Type, « l’ancêtre de la E-Type ». Sous oublier une XJS qui lui succèdera en 1975. Sur le parking du paddock, il y avait également la seule F-Type Heritage 60 Edition achetée en Belgique. L’exposition statique nous rappelle que la Type E sort vraiment du lot avec son charme indémodable. Mais le clou du spectacle, ce sera les sorties sur la piste avec les propriétaires de valeureuses Jaguar choyées aux petits oignons, parfois depuis plus de 30 ans.

XK 120

Nous commençons en douceur avec une XK 120. Une voiture de 1952 qui vient juste d’être entièrement rénovée. Elle a été achetée en Californie, terre de son 1er propriétaire. Nous avons eu l’honneur d’accompagner son propriétaire pour ses premiers tours de roue. Le travail est magnifique avec des boiseries clinquantes et une sellerie pas encore lustrée. Le 6-cylindres tourne comme un métronome, même si une odeur d’essence se fait remarquer après un tour de piste. Le freinage, à tambours, nécessite d’être très anticipatif pour éviter de ruiner en quelques secondes un long travail de reconstruction. Cette XK 120 restera la moins rapide du jour. Nous ne dépasserons jamais les 66 mph (106 km/h). Pourtant, en 1953 à Jabbeke, une XK 120 – certes modifiée et avec une bulle aérodynamique - avait battu un record de vitesse à l’époque : 173 km/h. Rien de tout cela cette fois-ci.

E-Type S1 OTS

Le long capot de la Type E est omniprésent quand on prend place dans cet exemplaire de première génération. Si la mécanique est parfois révisée, l’habitacle de ce roadster britannique n’a jamais eu besoin d’être rénové. Il y a bien des traces d’usures, mais tout tient parfaitement. Il est donc dans « son jus ». Une maîtrise de la finition sur le long terme que l’on jalouse dans nos voitures modernes. Notre conducteur du jour contrôle parfaitement son engin, en toute décontraction, frôlant les vibreurs et relançant le tout franchement dès la sortie de virage. Les freinages sont plus appuyés qu’avec la XK 120, et le rythme aussi. Mais, il ne faut pas trop les retarder au risque de voir les disques de frein abandonner en cours de partie. Le chant du 6-cylindres en ligne 3.8 l est grave et lourd, quelque peu atténué par le souffle du vent. Mais il prend possession de tout le corps par ses vibrations intenses. Quel spectacle vivant de plein air !

E-Type V12 Coupé 2+2

D’un joli rouge bordeaux, cette E-Type de dernière génération, datant de 1971 pour cet exemplaire, n’a plus de 6 en ligne, mais un V12. Et c’est tout de suite une autre ambiance. Plus feutrée, avec un moteur plus soyeux et très coupleux, associé à une boîte automatique. L’évolution est flagrante, tout d’abord avec les sièges qui ne sont plus des chaises sans pattes posées sur le plancher, mais des assises confortables… Avec ceinture de sécurité ! Et puis, c’est un Coupé 2+2. Ce qui protège évidemment des courants d’air. Le tableau de bord rappelle que le début des Seventies c’était celui de la conquête lunaire. On aime bien les gros boutons, les jauges et la multitude de compteurs. De leur côté, la suspension et le châssis ajoutent une grosse dose de confort à cette E-Type, comparativement à ses aînées. Cette quinquagénaire est certainement plus à l’aise sur les autoroutes, les grandes nationales et les grandes routes de montagne que sur la piste de Zolder. Tout en ne reniant pas ses racines sportives dans ses relances et sa capacité à prendre de la vitesse.

C-Type

En parlant de vitesse, voici la championne du jour, une vraie C-Type, version de compétition de la XK120. Ce type de modèle a d’ailleurs remporté les 24 H du Mans en 1951 et 1953. Notre exemplaire participe lui à de nombreuses compétitions classiques. Cette barquette est propulsée par un 6-cylindres en ligne (logique) de 3,4 l délivrant un peu plus de 200 ch. Et de quelle manière. Dès la sortie de la voie des stands, l’Anglaise nous colle au siège, dans une chaleur intenable alors même qu’il n’y a pas de toit. Y’a pas à dire, c’est du brutal ! Malgré le grand volant, elle se laisse contrôler, avec de légères glissades parfois, pour enchaîner virages et chicanes. En ligne droite, la sensation de vitesse est pleine et entière. Un peu effrayante parfois avec un niveau 0 de sécurité active. Chapeau bas, ou plutôt casque bas, à notre pilote qui mène sa barquette à 7 chiffres devant € avec assurance, dextérité et vélocité. Quel moment !

Il y avait d’autres voitures dans les paddocks, comme la XJS et les XK 140 et 150, ainsi qu’une E-Type Lightweight, mais le temps accordé sur la piste ne nous a pas permis de toutes les découvrir à leur bord.

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