Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Professionnel / Problèmes de livraison – Nouveaux problèmes, nouvelles solutions

Rédigé par Stijn Blanckaert le 04-11-2022

Cela fait un an que les chefs d’entreprise doivent composer avec la pénurie de microprocesseurs et les énormes retards de livraison qui en découlent. Une situation très inconfortable qui exige de se montrer inventif dans la recherche de solutions alternatives.

Tous les constructeurs automobiles subissent la pénurie de semi-conducteurs de plein fouet. La production accuse un recul de 18 millions de véhicules par rapport à la nor- male, soit une perte de revenus globale de 100 milliards d’euros, selon l’assureur-cré- dit Allianz Trade. On ignore à combien se chiffre le coût des retards de livraison pour les gestionnaires de flotte, mais il va sans dire qu’il doit être énorme lui aussi.

Comment ces gestionnaires de flottes parviennent-ils à faire face ? Via la BFFMM, la Belgian Federation for Fleet & Mobility Management, nous avons rencontré plusieurs responsables de flotte, qui nous ont fait part de leurs solutions créatives pour traverser cette crise sans trop de dégâts.

Anticiper les commandes

Le problème des retards de livraison est aujourd’hui de notoriété publique. Du coup, les gestionnaires de parcs automobiles anticipent le processus de remplacement de leurs véhicules. Jadis, ils lançaient les démarches environ six mois avant la date de fin du contrat de leasing, avec la sélection de la nouvelle voiture, les demandes d’offres et la commande. Aujourd’hui, ils s’y prennent souvent un an à l’avance, voire plus. Une réaction proactive, certes, mais pas toujours suffisante, car de très nombreux véhicules hybrides rechargeables et électriques se font attendre encore plus longtemps.

Un des problèmes liés à ces commandes anticipées, c’est que pendant ce long laps de temps entre la com- mande et la livraison, il arrive que les constructeurs aug- mentent leurs prix. Le cas échéant, les clients particu- liers sont en droit d’annuler leur commande sans frais, contrairement aux clients professionnels. Le prix d’achat à la commande ne correspondant plus au prix à la livraison, il est logique que les frais de gestion globaux du véhicule en question augmentent par rapport aux prévisions.

En cas d’embauche de nouveaux collaborateurs, il n’est évidemment pas possible d’anticiper le proces- sus de commande. Si au même moment, un collègue quitte l’entreprise et restitue son véhicule de société ou si l’entreprise dispose de voitures de réserve, le nouvel employé peut évidemment disposer d’une de ces voi- tures-là. Dans le cas contraire, on recommande sou- vent aux responsables de flotte de louer un véhicule à court terme. Une solution qui par définition coûte plus qu’une location à long terme, de sorte que le coût de la mobilité du salarié en question augmente.

Prolongation de contrat

Une autre option assez courante consiste à prolonger les contrats de leasing existants. Les sociétés de leasing sont plutôt enclines à accepter, a fortiori si la nouvelle voiture est commandée chez eux. C’est en effet tout bénéfice pour elles, puisqu’elles peuvent ainsi amor- tir le véhicule sur un plus grand nombre de mois et limiter les risques éventuels liés à la valeur résiduelle. Un risque nettement moindre aujourd’hui, étant don- né que les voitures d’occasion de trois ou quatre ans dont l’historique est connu et qui ont été entretenues correctement se négocient plus cher qu’avant la crise.

Il est également possible, dans le cas de voitures en gestion propre, de prolonger la période d’utilisation et d’assurer ainsi la transition en attendant la livraison, même si cela implique parfois un entretien supplé- mentaire, un passage de plus au contrôle technique ou un changement de pneus non prévu, ce qui augmente forcément le prix de revient.

La solution réside donc dans l’occasion ?

S’il est impossible de prolonger le contrat et que le client doit pouvoir disposer rapidement d’une voiture, on peut effectivement recommander l’achat d’une oc- casion récente. Ces voitures sont disponibles immédia- tement. Malheureusement, elles sont aussi de plus en plus rares et surtout de plus en plus chères.

En outre, les gestionnaires de flotte, habitués à profi- ter de ristournes fleet intéressantes à l’achat d’une voi- ture neuve, ne bénéficient d’aucune réduction à l’achat d’une occasion (récente). Et comme la demande est très élevée, les prix avoisinent souvent ceux d’un véhicule neuf. Du coup, les responsables de parcs automobiles ne sont pas franchement convaincus par cette alternative.

Et enfin, la plupart des sociétés de leasing ne sont pas franchement disposées à acheter un véhicule d’oc- casion à un concessionnaire ou à un marchand pour le louer ensuite à leur client fleet. En revanche, il arrive que le loueur propose une voiture restituée prématu- rément (suite à une rupture de contrat) à un nouveau client, car les risques sont alors relativement limités : il connaît l’historique de la voiture, puisqu’à l’époque, il l’avait achetée neuve.

 

 

Freelance

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées