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Industrie et économie / Brexit : réactions de constructeurs (update 16h)

Rédigé par Olivier Duquesne le 24-06-2016

La sortie de l’U.E. du Royaume-Uni va avoir des implications pour les constructeurs britanniques ou ayant des installations en Grande-Bretagne. Voici quelques réactions. Cet article est amené à évoluer.

Contactés par nos soins, plusieurs importateurs ont réagi au Brexit. Jaguar Land Rover et BMW (Mini et Rolls-Royce) ont tous deux fait savoir que leurs maisons-mères n’allaient évidemment pas s’opposer au choix démocratique et s’adapteront. D’autant que l’impact du Brexit est difficile à mesurer à chaud. La chute des cours de la livre sterling, a priori favorable aux exportations, n’est évidemment pas la seule implication directe à envisager. Les constructeurs sont en attente de décisions et des négociations qui vont se dérouler dans les mois, voire les années, à venir.

Jaguar Land Rover

Marques anglaises emblématiques, Jaguar et Land Rover vont « rester fidèles à leur décision d’investir au Royaume-Uni ». Dès lors, JLR « espère être impliqué dans les négociations en raison de son poids sur l’économie britannique ». Cependant, le groupe indo-britannique ne peut négliger le marché européen, très important pour lui. De plus, toutes les usines de JLR étant situées en Angleterre, l’indépendance de l’Écosse et/ou la réunification irlandaise ne changeraient rien aux conséquences éventuelles du Brexit.

BMW

BMW, qui assemble des Mini et Rolls-Royce outre-Manche, ne s’inquiète pas d’impact immédiat sur ses activités au Royaume-Uni. L’importateur belge précise toutefois « que les conditions de fournitures devront sans doute être revues dans le futur ». Mais, à l’heure actuelle, il leur est impossible de dire ce que cela pourrait amener comme adaptations sur leurs unités en Grande-Bretagne « tant que les mesures législatives n’auront pas été prises ».

Ford

Ford a communiqué officiellement en indiquant que le groupe envisage de faire perdurer ses relations économiques tant avec l’Union européenne qu’avec le Royaume-Uni. Le constructeur américain a tenu à rassurer ses 14.000 employés en Grande-Bretagne. Aucun plan d’investissement prévu ne sera modifié et la stratégie actuelle en UE et au R.-U. n’évoluera pas, sans si cela devenait absolument nécessaire.

Toyota

Toyota rappelle que le Royaume-Uni est un pays important pour le constructeur avec la production des Auris et Avensis et des moteurs VVT-i essence 1.6 l et 1.8 l. Toyota va « analyser en détail les implications du Brexit» sur ses activités aux Royaume-Uni. Un pays où il a une capacité de production de 180.000 voitures par an. Toyota veut assurer sa compétitivité et une « croissance durable dans ce pays, ensemble avec l’industrie automobile britannique et d’autres acteurs ». 

Échos

Les premiers échos dans la presse britannique font état d’inquiétude du côté des constructeurs coréens sur le prix de leurs modèles au Royaume-Uni. Un cadre d’un constructeur japonais ayant des usines en Angleterre ont également indiqué, pour Autonews sous le couvert de l’anonymat, que sa marque pourrait être plus prudente quant à ses décisions d’investir dans le développement et la production de nouveaux modèles au Royaume-Uni. Avec le risque de délocalisation hors Grande-Bretagne.

Cet article est amené à évoluer.

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