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Premier essai / Mercedes GLC Coupé : La dynamique du style

Rédigé par David Leclercq le

Mercedes continue de multiplier les SUV qui se déclinent désormais aussi en coupés. Après le GLE, c’est au tour du GLC d’adopter cette posture plus dynamique. Et ne pas laisser ainsi le champ libre au BMW X4.

Le concept

Décidément, le BMW X6 lancé en 2008, aura fait des émules. Et pas seulement chez ses semblables, mais aussi dans les segments inférieurs ou le SUV coupé tend aussi à devenir une norme. À nouveau premier de cordée, BMW a lancé le X4 – la version coupé du X3 – en 2014 et il se voit aujourd’hui rejoint par Mercedes dans sa démarche. Avec le GLE Coupé d’une part qui vient se frotter au X6 et désormais avec le GLC Coupé qui prend pour cible le X4 avec le même argument : le style et la dynamique.

  • Style très personnel
  • Confort de marche
  • Agrément en hausse par rapport au GLC
  • Cher
  • Garde au toit et accès à l’arrière
  • Seuil de coffre trop élevé

Ce qui change

Ce qui change, c’est surtout le style. Car il est évident que le CLC coupé reprend à son compte la base technique du GLC, soit l’architecture modulaire utilisée par les Classe C et E. Présenté sous forme de concept au salon de Shanghai en 2015, le GLC Coupé est resté fidèle à ces premières esquisses. Ce qui signifie qu’on retrouve aussi l’empreinte du GLE Coupé, avec un hayon très incliné et une face arrière imposante et musclée dont la seule finesse tient dans la forme des feux, très étirée. Mètre en main, le GLC coupé est plus long de 8 cm que le « classique » et il est aussi moins haut de 4 cm, ce qui lui confère naturellement son allure plus sportive. Détail : pour ne pas casser sa silhouette, ce SUV Coupé se passe d’essuie-glace arrière.

Aux dires de Mercedes, celui-ci n’est d’ailleurs pas nécessaire, l’aérodynamique et l’écoulement des flux d’air étant suffisants pour empêcher les dépôts d’eau et de saletés. L’habitabilité reste celle d’un SUV compact, mais avec les conséquences logiques d’un pavillon tombant bas. Résultat : la garde au toit arrière est forcément moins généreuse, tout comme le volume de coffre dont le hayon aplati empêche d’atteindre l’espace d’un GLC traditionnel.

Résultat : le coupé offre 50 litres de moins que le 5 portes (500 l), mais il conserve heureusement l’intelligente banquette rabattable en 3 parties (40-20-40). L’engin reste donc pratique, sauf pour le chargement qui pâtit d’un seuil très élevé et non affleurant et d’un bouclier sur lequel on se frottera inévitablement le pantalon. A l’intérieur, le coupé reprend évidemment la planche de bord de son modèle à 5 portes, mais avec quelques décorations plus sportives. Comme lorsqu’on retient le pack AMG Line qui rassemble des sièges tendus de similicuir et de microfibre bicolores.

Comment ça roule ?

Qui est intéressé par un SUV Coupé l’est aussi par ses capacités dynamiques qui ne doivent pas être que visuelles. Et c’est logique puisque, fondamentalement, l’abaissement du pavillon va dans le sens d’un centre de gravité abaissé. Pour faire bonne figure dans ce segment sommes toutes encore limité à l’heure actuelle, Mercedes a mis les petits plats dans les grandes, notamment pour le châssis qui propose d’office le Dynamic Select, soit le choix entre 5 modes de fonctionnement (Eco, Confort, Sport, Sport + et Individual). Mais ce n’est pas tout. En option, le client peut faire le choix de l’amortissement piloté (Dynamic Body Control) pour la suspension en acier ou, exclusivité sur ce marché, de la suspension pneumatique (Air Body Control) qui abaisse encore la hauteur de caisse de 15 mm sur le mode de conduite Sport +. Enfin, Mercedes a également prévu une direction plus directe sur ce GLC Coupé puisque le rapport de démultiplication gagne un point, à 15,1 :1 au lieu de 16,1 :1 au GLC 5 portes.

Sur la route, le GLC Coupé se montre effectivement plus incisif que son homologue à 5 portes. C’est surtout perceptible du côté de la direction et donc du train avant qui fait preuve de plus de tranchant dans les mises en appui. Cela dit, n’attendez pas un comportement de sportive pour autant. Certes, le GLC Coupé est plus dynamique, plus agile, mais le poids reste perceptible même si les mouvements de caisse sont parfaitement maintenus, mais il oscille logiquement aux limites entre sous-virage et neutralité. Plus impressionnant est le confort procuré par ce SUV, notamment avec la suspension pneumatique qui est certes optionnelle, mais s’apparente à un vrai coussin d’air. Autre surprise : l’insonorisation qui est en tout point exemplaire, même avec l’ancienne génération de 2,2 litres Diesel. Car, il faut le savoir : le nouveau 2 litres Diesel implanté dans la Classe E n’a ici pas encore le droit de cité. Ce sera pour le restylage.

Côté moteurs, le GLC est décliné avec 4 mécaniques essence et 4 Diesel. Nous n’avons pu essayer que la 250d de 204 ch, un 4 cylindres qui sied parfaitement à ce SUV de par ses capacités et son couple élevé (500 Nm) qui contribue à l’agrément. Mercedes propose par ailleurs une version hybride rechargeable, la 350e qui combine moteur thermique essence, électrique et une batterie pour un total de 320 ch. L’engin peut fonctionner en mode full électrique sur une distance de 34 km maximum. Ce qui est bien assez pour une grosse frange des utilisateurs au quotidien... En revanche, au contraire du GLC 5 portes, le Coupé ne devrait pas arriver avec la motorisation de base 200 CDI.

Budget/équipement

On le sait : les versions « coupé » capitalisent sur leur style pour afficher des tarifs en hausse. Ceux du GLC Coupé ne sont pas encore totalement connus, mais comptez 3630 € environ de plus pour faire son acquisition. Soit un prix de départ tournant autour des 51.000 €.

Les concurrentes

Les concurrents ne sont évidemment pas nombreux. Au contraire même puisque dans cette catégorie, il n’y a que le X4 qui est d’ailleurs affiché un peu moins cher (48.150 €). Outsider stylé, le Lexus NX pourrait aussi être considéré comme un rival, mais il est nettement moins cher et il n’est disponible qu’avec des moteurs essence ou en hybride (à partir de 41.990 €).

Notre verdict

Comme son seul rival actuellement commercialisé, el BMW X4, le GLC Coupé mise avant tout sur son style et son comportement dynamique pour séduire. Et c’est réussi car l’engin est reconnaissable entre tous tandis qu’il procure une efficacité certaine, surtout lorsqu’il est doté des options « châssis ». Evidemment, cette exclusivité possède ses désavantages : un habitacle un peu moins fonctionnel et un tarif plus élevé. Mais ça, la clientèle s’y attend. Dès lors...

 

Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz GLC

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