Modèles à venir / Future Dino : une Ferrari modulaire ?

Sergio Marchionne l’avait récemment déclaré au Daily Telegraph : « la question n’est pas de savoir si, mais quand » avait-il spécifié au sujet du renouveau de la Dino. Et il avait précisé que « la Dino est une ressource sous-utilisée, c’est pourquoi nous devons bien faire les choses ».

Fin de la décennie

Planifiée pour la fin de cette décennie selon toute vraisemblance, la Dino sera un modèle plus petit que l’actuelle entrée de gamme, la 488 GTB et elle devrait adopter un moteur V6 de 2,9 litres probablement partagé avec Maserati et disponible en deux niveaux de puissance, grosso modo entre « 450 et 600 ch » selon plusieurs sources. Cela dit, on ne sait par contre toujours pas c’est bien le nom Dino qui sera utilisé comme à l’époque – le nom du fils d’Enzo Ferrari – ou si cette baby Ferrari se verra apposer un autre badge. Certains évoquent un 486…

Modulaire ?

La magazine anglais Car va toutefois plus loin dans son analyse du retour de la Dino. Selon les informations recueillies par les journalistes, cette Dino sera par ailleurs basée sur une nouvelle architecture modulaire qui sera utilisée pour plusieurs modèles. Cette architecture sera conçue en grande partie à partir d'aluminium afin de réduire le poids tandis qu’elle sera suffisamment flexible pour répondre aux besoins de plusieurs types d’implantations mécaniques (moteur avant ou arrière). D’ailleurs, la Dino – ou sa descendante – ne sera peut-être pas la première à mettre la main sur cette plate-forme qui pourrait déjà être inaugurée par la prochaine California en 2017. Elle servirait ensuite également aux remplaçantes des 488, FF et F12 Berlinetta.

Chasse au CO2

Le fait de déjà évoquer une cylindrée de 2,9 litres pour le probable V6 de la future Dino n’est pas non plus innocent. Car on sait qu’il s’agit là de la cylindrée pivot sur certain marché au-delà de laquelle les taxes explosent, notamment en Chine. Cette démarche sera d’ailleurs sans doute aussi utilisée par Audi qui est tenté d’utiliser un 5 ou un 6 cylindres suralimenté pour sa R8. En outre, compte tenu des terribles pressions CO2 qui s’exercent sur les constructeurs, ce V6 pourrait aussi se retrouver sous le capot de la prochaine California tandis qu’il va faire les beaux jours de la toute nouvelle Alfa Giulia Quadrifoglio Verde.