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Premier essai / Alfa Romeo Giulia Veloce : Sport divers

Rédigé par Felix Bouland le

Avec la nouvelle Veloce, Alfa Romeo vient combler l’espace entre les versions classiques et la puissante Quadrifoglio. De quoi satisfaire ceux pour qui la Super aurait laissé un goût de trop peu.

Le concept

La dénomination Veloce est intimement liée aux modèles se plaçant au panthéon des meilleures Alfa. Apparue en 1956 sur la Giulietta Sprint , elle désignait alors un engin ayant bénéficié de quelques améliorations afin d’élever son caractère sportif. Aujourd’hui, Alfa Romeo respecte sa propre tradition et présente la Giulia Veloce, une version un peu plus musclée que la berline de "monsieur tout le monde". Elle vient s’intercaler entre la Giulia Super et la saisissante Quadrifoglio.

  • Plaisir de conduite, comportement
  • Q4 efficace mais pas rabat-joie
  • Confort (suspensions adaptatives)
  • Bruits de vent parasites
  • Qualité perçue de certaines commandes
  • Pertinence sur le marché belge

Ce qui change

Afin de la distinguer de la version classique, le pare-choc avant s’habille d’une nouvelle jupe tandis que le bouclier arrière reçoit un diffuseur (purement esthétique) entre les deux sorties d’échappements. Les contours de fenêtre et les étriers de freins s’habillent de noir. A l’intérieur, contrairement à la qualité perçue, le confort des passagers augmente grâce aux sièges sport offrant enfin un meilleur maintien latéral. Notons que ces derniers sont électriques et chauffants de série.

Comment ça roule ?

Bien plus qu’une belle gueule, la Veloce cache toute sa subtilité sous le capot. En effet, cette dernière n’est disponible qu’en deux motorisations, brûlant chacune son carburant respectif.

En essence, on trouve un tout nouveau 4-cylindres de 2 litres équipé d’un turbo twinscroll permettant de sortir 280 ch et 440 Nm. Le modèle au gazole se paie par contre le 2.2 JTDm poussé à 210 ch et 450 Nm, voire jusqu'à 470 en fonction overboost. Les deux moutures sont accompagnées de série de la boite ZF à 8 rapports, qui parait par ailleurs un peu plus réactive que sur la Super. Toute cette cavalerie est ensuite distribuée par une  transmission intégrale Q4. Bien que son esthétique semble faire l’unanimité, c’est sur la route que la Giulia Veloce brille. On connaît bien les capacités de l’agréable châssis demeurant sous la Giulia, assisté d’une direction précise et consistante. Heureusement d’ailleurs, car lors de notre essai dans le nord-ouest de l’Italie, des pluies diluviennes ont recouvert les routes de coulées de boue et de feuilles, les transformant en véritables patinoires. Pas de quoi faire prendre l’air à la cavalerie mais plutôt une bonne opportunité pour essayer le système Q4. Dès la première épingle, c’est évident: la Giulia conserve son tempérament de propulsion, mais le renvoi de couple est subtil et efficace et il peut atteindre les 60%  vers le train avant. Sur les surfaces glissantes, le bénéfice de cette technologie se ressent surtout en sortie de courbe. Bien que le train arrière soit un peu plus joueur en mode Dynamic, ses élans sont vite freinés par l’ESP. Dommage que celui-ci ne puisse être totalement désactivé sur un véhicule à caractère sportif.

Budget/équipement

La Giulia Veloce vient se placer entre la Super et la Quadrifolgio Verde. A 44.840 € pour la version Diesel et 46.090 € pour l’essence, elle est aussi la Giulia la mieux équipée. En plus des deux moteurs spécifiques, de la boite automatique à 8 rapports et la transmission intégrale Q4 de série, la Veloce dispose également de jantes 18’’, de sièges sports électriques, chauffants et à réglage de maintien latéral électrique, du volant sport chauffant, de la climatisation auto bizone, des phares au xénon ainsi que d’un pack de sécurité active. Parmi les options intéressantes se trouve la suspension adaptative (1.150 €) conférant à la Giulia un confort de roulage impressionnant. De plus, grâce au bouton arborant un petit amortisseur, la suspension peut être découplée des modes de conduites.

Les concurrentes

Avec sa combinaison de puissance et quatre roues motrices, la Giulia Veloce ne constitue pas réellement le cœur de gamme, tant en essence qu’en diesel. Dans ses concurrentes directes, on retrouve la Mercedes-Benz C250d 4Matic (204 ch) et l’Audi A4 3.0 TDI (218 ch). Toutes deux sont en moyenne 1.500 € plus cher que l’Alfa. BMW ne proposant que la 330d de 258 ch en xDrive, elle représente quant à elle un surcoût de 5.000 €. Au niveau des motorisations essence, les allemandes sont moins cher mais moins puissantes (252 ch pour la BMW 330i XDrive et Audi A4 2.0 TFSI Quattro). Jaguar ne proposant la transmission intégrale que sur la version 180 ch de la XE, elle ne fait pas partie des concurrentes directes. 

Notre verdict

La Giulia Veloce sera lancée en Belgique lors du Salon de Bruxelles en janvier et, bien que l’on puisse se poser plusieurs questions sur la pertinence d’un tel véhicule sur le marché belge, force est de constater qu’Alfa Romeo a créé ici une berline amusante, efficace sur tous revêtements et bourrée de personnalité.

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