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Premier essai / Ford Edge : un précieux Américain pour l’Europe

Rédigé par Gaetan Philippe le

Ford complète son offre européenne avec un modèle de sa production nord-américaine. L’habitude n’est pas nouvelle. Sauf qu’il s’agit de la locomotive de gamme et de la Ford la plus chère.

Concept

Cette stratégie n’a rien d’inédit. D’autant que les 2 pôles du géant euro-américain – tant Ford USA que Ford Europe – travaillent en synergie pour développer des modèles globaux. C’est le cas des dernières générations de Focus, de Grand C-Max et, last but not least, de Mondeo (laquelle a débarqué en Europe près de 2 ans après son lancement aux Etats-Unis). La conception de l’Edge suit la même logique : ce crossover utilise la plateforme Mondeo – et un même empattement à 2,85 m –, elle-même déjà reprise par nos Galaxy et S-Max. Ce dernier est, en encombrement, le plus comparable à l’Edge qui, étant plus haut et «carré», a assez de sheet metal en plus pour frôler les 2 tonnes à vide.

  • Spacieux, confortable et silencieux
  • Filtrage et comportement (pour le poids)
  • Dotation haut de gamme (Titanium, Sport)
  • Poids conséquent (près de 2 tonnes !)
  • Supplément injustifié par rapport au S-Max !
  • Prix de base et fiscalité peu concurrentiels

Ce qui change

Construit au Canada et lancé aux USA il y a un an avec des moteurs à essence, l’Edge débarque chez nous avec des moteurs Diesel, des 2 litres TDCi, le turbo de 180 ch et le biturbo de 210 ch que l’on connaît déjà puisqu’il fait déjà partie de l’éventail des motorisations (hautes) de la Mondeo, du S-Max et du Galaxy. La boîte manuelle et la robotisée, toutes 2 à 6 rapports, font également partie des économies d’échelle. L’Edge n’existe chez nous qu’en version toutes roues motrices AWD, un système analogue à celui des Mondeo, Kuga, Galaxy et S-Max.

Comment ça roule ?

Les liaisons au sol sont très proches de celles d’un S-Max mais préalablement adaptées à de plus grandes roues  (de 19” d’office, de 20” sur Sport) et à une garde au sol portée à 203 mm. Après tout, ce crossover doit avoir les aptitudes tout chemin d’un SUV ou, à tout le moins, pouvoir mieux touiller dans un sol bourbeux. Ce qu’il fait volontiers sans souiller les seuils de portes, mieux protégés par les bas de portes que sur les autres modèles. Comme sur un vrai 4x4 de standing, les flancs peuvent être maculés de boue mais les bas de caisse demeurent propres lorsqu’on ouvre les portes. Pas de risque donc de se salir le bas des pantalons ou les mollets lorsqu’on grimpe dans l’habitacle sans soulever suffisamment les jambes. Cela dit, l’Edge roule comme un véhicule routier accompli et non un franchisseur. Malgré le relèvement du centre de gravité et une masse plus importante, toujours par rapport au S-Max, les mouvements de caisse sont bien jugulés et la suspension filtre étonnamment bien les déformations de la route. Ici aussi Ford parvient à faire des châssis efficaces, et à diminuer les masses non suspendues sans recourir à des gadgets tels que des amortisseurs pilotés. Grâce à sa suspension bien conçue, l’Edge ne fait pas son poids. Impression encore renforcée par la servodirection adaptative, monté de série sur le Sport et optionnelle sur le Titanium, les 2 seules versions essayées. Le Trend d’accès se contente d’une simple assistance électrique. 

Budget/équipement

Avant de prendre le volant, nous pensions que l’Edge serait pataud, comme la plupart des crossovers américains du reste. Erreur : il s’est révélé plutôt agile. Et, qui mieux est très silencieux. En plus du verre feuilleté pour le pare-brise, les vitres latérales avant et le toit panoramique, les versions Titanium et Sport profitent d’une réduction active du bruit (via 3 microphones et le système audio – même si celui-ci est coupé). Le Trend ne bénéficie pas de cet Active Noise Control. Ni du hayon à ouverture «mains libres» (actionné d’un pivotement du pied sous le bouclier). À l’instar du reste de sa gamme, Ford table sur un taux d’équipement au-dessus de la moyenne, voire sur une certaine avance technologique (le cas des ceintures de sécurité gonflables en cas d’accident).

Les concurrentes

Vendu dans une fourchette de prix de base qui va de 42.900 à 51.350 € , le Ford Edge navigue dans les budgets d’un Audi Q5 2.0 TDI quattro, d’un BMW X3 xDrive 20d, d’un Jaguar F-Pace 2.D 4x4, d’un Jeep Cherokee 2.2 MJD 4x4, d’un Land Rover Discovery Sport 2.0 TD4 4WD, d’un Mercedes GLC 220d 4Matic ou d’un Volvo XC60 D4 4x4. Notre Edge ratisse haut et large…  

Notre verdict

Agréable à vivre et à conduire, silencieux, bien motorisé («diésélisé») et équipé, le Ford Edge étoffe l’offre de Ford en Europe où il vient occuper la place du SUV haut de gamme manquant. De ce fait, il démarre à des prix qui le mettent déjà en concurrence directe avec des marques plus prestigieuses, dont Jaguar avec son tout nouveau F-Pace n’est pas la moindre. Reste à faire le décompte de la dotation de série qui devrait très certainement l’avantager.

Dans cet article : Ford, Ford Edge

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