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Premier essai / Suzuki Jimny : Mini-Classe G

Le baroudeur de poche s’offre enfin une génération plus moderne. Look irrésistible et qualités intactes en franchissement : le nouveau Jimny devrait continuer à séduire professionnels et aventuriers en herbe.

Le concept

On entre dans un Jimny comme on entre en religion. Surtout qu’il s’agit de la nouvelle génération de l’icône de la marque, attendue comme le… Seigneur. Chez Suzuki, on a logiquement repris la recette qui marche depuis près d’un demi-siècle : dimensions relativement modestes, performances routières qui le sont autant, mais une efficacité redoutable quand il s’agit de crapahuter sur les chemins de traverse grâce à son poids plume.

Ce qui change

La nouvelle version s’offre une gueule pas possible. Un look de Mercedes Classe G en modèle réduit, mâtiné de Land Rover Defender. Au passage, on remarque aussi un pare-brise toujours aussi vertical et un capot bien plat, gages d’une excellente visibilité quand il faut savoir où l’on pose ses roues loin des sentiers battus.

L’intérieur a bien évolué, mais c’est là qu’on ressent le plus le côté bon marché de l’ensemble. C’est sobre, c’est simple, c’est fonctionnel. On note que la matière de la planche de bord rappelle l’aspect granuleux des appareils-photos des années 70 ou encore que Suzuki est revenu à un « bon vieux » levier pour passer des deux roues motrices à la traction intégrale. Pour le reste, point de tableau de bord de Boeing 747 avec une multitude de possibilités de réglages. Logique : on évolue dans un monde pragmatique, pas bling-bling.

A l’arrière, deux sièges peuvent accueillir des passagers, mais on vous prévient : à quatre, il faudra voyager léger tant le volume du coffre est minimaliste: 85 l! En revanche,  l’arrière offre un très bel espace de rangement quand les sièges sont rabattus et à plat: 377 l. Un bémol, toutefois : en optant pour la traditionnelle porte arrière – avec l’inséparable roue de secours – plutôt qu’un hayon, le Jimny ne se prête guère aux déménagements citadins. D’autant que les charnières placées à droite imposent une ouverture peu pratique quand on manque de place en rue. Mais cette porte avec la roue de secours est au 4x4 ce qu’est le Colt au cow-boy. Dès lors…

Comment ça roule

C’est sur la route que l’on apprécie le plus le travail des ingénieurs japonais. Désormais, la petite Suzuki est équipée d’un 4 cylindres 16 soupapes atmosphérique de 1462 cm3. A essence, bien entendu. Avec 102 ch sous le capot, vous ne risquez pas le voile noir au grand prix des feux verts, mais l’engin n’a pas été conçu pour ridiculiser les pilotes de GSX-R 1100.

Par rapport au modèle précédent, le nouveau Jimny est nettement moins bruyant et sa direction plus précise. Cette génération présente aussi une amélioration non négligeable: sa suspension absorbe nettement mieux les inégalités de la route. Au volant du Jimny de la génération d’avant, on avait souvent la désagréable impression qu’on allait perdre le train avant en franchissant un joint mal fixé (il y en a sur nos routes) entre deux plaques de béton. Désormais, il n’est plus nécessaire de s’agripper au volant. Enfin, un peu quand même quand le vent latéral se plaît à jouer de la belle surface que lui offrent les flancs de la Suzuki. Ajoutez-y un roulis perceptible en courbe et ce 4x4 vous rappellera bien vite qu’il n’est pas destiné à rivaliser avec Lewis Hamilton dans le Raidillon à Francorchamps. D’ailleurs, la boîte manuelle est dotée de 5 rapports seulement et la vitesse maxi plafonne à 145 km/h.

Bien sûr, si la circulation dans la jungle des villes ne lui cause aucun souci en raison de ses dimensions modestes, c’est en tout terrain (lire par ailleurs) que ses véritables qualités s’affichent. Et là, la petite courageuse peut toiser du haut de son 1,72 m bien des 4x4 nettement plus sophistiqués et, forcément, plus chers.

Budget

Comme toujours, le Jimny est redoutable sur l’aspect du prix compte tenu de ses capacités en franchissement. Pour disposer d’un tel outil, il faut lorgner vers les segments (nettement) supérieurs. Donc, une excellente affaire, d’autant que le modèle garde bien sa cote sur le marché de l’occasion.

Rappelons que le véhicule est équipé de l’aide au freinage à double capteur (DSBS) qui émet une alerte sonore et visuelle, augmente la force de freinage ou serre les freins dès que le dispositif identifie un risque de collision avec un piéton ou un véhicule en amont. Le Jimny est également équipé de l’alerte de franchissement de ligne et la fonction d’alerte de vigilance du conducteur. Il est aussi doté du système de gestion des feux de route et de reconnaissance des panneaux de signalisation.

Notre verdict

Du beau travail. Suzuki n’a pas touché aux fondamentaux qui sont à la base de l’énorme succès du Jimny. Ses qualités de franchisseur sont même légèrement améliorées alors que son comportement urbain est nettement moins rustaud. De quoi séduire ceux qui vouent un véritable culte à ce petit engin sympa et besogneux, mais attirer aussi les aventuriers de l’avenue Louise ravis de pouvoir franchir les bordures sans la moindre appréhension.

Par Dominique Dricot

Dans cet article : Suzuki, Suzuki Jimny

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