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Premier essai / Nissan GT-R 2017 : l’ultime évolution…

Rédigé par Olivier Maloteaux le

Près de dix ans après son lancement, la génération actuelle de la Nissan GT-R s’offre une ultime retouche avant la retraite. Au programme : lifting et régime dynamisant.

LE CONCEPT

La GT-R actuelle a débarqué sur le marché japonais en 2007, pour arriver chez nous deux ans plus tard. Avec elle, Nissan voulait créer l’une des sportives les plus efficaces du marché. La recette a plutôt bien fonctionné, même si le constructeur a procédé par étape, puisque, depuis sa naissance, la GT-R n’a cessé d’évoluer, profitant chaque année ou presque de subtiles améliorations. 

  • Performances canon
  • Sportive efficace et facile à dompter
  • Tarif compétitif
  • Manque de ressenti de la pédale de frein
  • Sonorité assez quelconque
  • Places arrière pour cul-de-jatte

CE QUI CHANGE

Pour le millésime 2017, le modèle actuel reçoit sa dernière mise à jour avant la retraite et le lever de rideau d’une toute nouvelle génération de GT-R (qui n’est toutefois pas prévue avant 2018). Extérieurement, on remarque le capot et les ailes avant redessinés, le nouveau pare-chocs avant, les nouveaux projecteurs et une calandre en V chromée, élargie afin d’optimiser le refroidissement du moteur. À bord, la GT-R s’offre un nouvel écran tactile de 8 pouces et on prend en mains un volant redessiné, qui porte désormais des palettes de changement de vitesses fixes. Côté châssis, le nouveau dessin de la face avant et des bas de caisse a permis d’améliorer l’appui aérodynamique sans nuire au coefficient de traînée, qui reste fixé à 0,26. Les ingénieurs ont aussi renforcé la rigidité du capot, de la baie de pare-brise et de la structure du coffre. Sous le capot, le bloc 3.8 V6 biturbo gagne 20 ch (pour en afficher 570) et 5 Nm de couple (637). À noter que la version Nismo affiche toujours 600 ch. Et dans tous les cas, le moteur reste associé à une boîte de vitesses robotisée à double embrayage et 6 rapports, montée sur le pont arrière.

COMMENT ÇA ROULE ?

Notre essai nous a menés de Düsseldorf à Spa. Sur l’Autobahn allemande, on frôle très rapidement les 300 km/h et, à cette vitesse, la stabilité en courbe est excellente. On se sent en sécurité à bord de cette sportive, dont la puissance reste toujours exploitable. Le modèle conserve bien sûr sa transmission intégrale par coupleur piloté : en conditions normales, la cavalerie transite par les seules roues arrière,

mais à la moindre amorce de patinage, le couple est renvoyé (jusqu’à 50%) dans les roues avant. Arrivés à Spa-Francorchamps, on a effectué quelques tours de circuit. Sans chrono, difficile de jauger réellement les évolutions du châssis, mais la stabilité dans les virages rapides semble encore meilleure qu’avant. Et la GT-R reste une sportive diabolique d’efficacité et de facilité. La puissance est présente à tous les régimes, tandis que l’équilibre du châssis et la motricité incitent à la confiance. Dommage, par contre, que Nissan ait assoupli l’attaque de la pédale de freins (toujours à disques flottants en acier et non en carbone-céramique). C’est certes plus confortable au quotidien, mais ça manque vraiment de consistance en conduite sportive.

BUDGET/EQUIPEMENT

Bien que le prix n’ait cessé d’augmenter depuis l’origine (et qu’il ait encore gonflé de près de 5.000 € avec ce dernier lifting…), la GT-R reste une bonne affaire dans le segment des ultra-sportives. Le tarif de base est de 99.900 €. Vous pouvez toujours cherchez, pour ce prix-là, vous ne trouverez pas d’autres sportives de près de 600 chevaux aussi efficaces et faciles à dompter que la GT-R.

LES CONCURRENTES

Des sportives de près de 600 ch, il y en a quelques-unes sur le marché, mais les modèles 2+2 places à quatre roues motrices sont bien plus rares. Il y a certes la Ferrari GTC4 Lusso, mais à plus de 260.000 €, elle est hors concours. En termes d’efficacité et de facilité de pilotage, les Porsche 911 Turbo & Turbo S sont les deux plus grandes rivales de la GT-R. Mais elles coûtent jusqu’à deux fois plus cher (sans les options…) ! Bref, cette Nissan ne craint pas vraiment la concurrence.

NOTRE VERDICT

Comme le bon vin, la GT-R a bonifié avec le temps. Avec cette ultime évolution, elle est devenue plus efficace que jamais en conduite sportive, tout en étant plus civilisée au quotidien. Certes, cette Nissan n’a toujours pas la grâce ni le statut d’une noble sportive européenne, mais quel engin diabolique d’efficacité et de facilité ! Le tout facturé à prix « discount » pour le segment…

Dans cet article : Nissan, Nissan GT-R

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