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Premier essai / Mercedes Classe C 2018 : Au diapason

Rédigé par David Leclercq le

Mercedes la plus vendue, la Classe C ne se repose pas sur ses lauriers. Pour ce restylage, elle se met au diapason des technologies de la S.

Prix
NC

Le concept

La Classe C s’est vendue à 415.000 unités (berline et break) au cours de l’année 2017, un volume qui fait de ce modèle le plus vendu de la gamme depuis 10 ans. Inutile de dire à quel point il est fondamental qu’elle reste au meilleur de sa forme. Après 4 ans de carrière, la mise à jour était donc incontournable, surtout face à une Audi A4 récemment renouvelée, à la nouvelle Volvo S60 et à une BMW Série 3 en passe d’être refondue totalement cette année.

Ce qui change

On ne le soupçonne pas, mais pas moins de 6.500 pièces sont nouvelles, soit 50% de la voiture elle-même. Tout y est passé ou presque, à commencer par l’esthétique, évidemment, qui profite de nouveaux boucliers avant et arrière, de nouveaux blocs optiques à diodes et d’une grille de radiateur inédite. A l’intérieur aussi, les choses évoluent. Certes, ce n’est pas radical, mais on remarque la nouvelle jante du volant, le nouvel écran multimédia et, comme dans les autres Mercedes récentes, l’instrumentation entièrement numérique et personnalisable.

Pas moins de 70% des ensembles moteur-boîte ont été améliorés, voire sont totalement inédits. C’est le cas du 200 à essence, par exemple, en réalité un nouveau 1.5 (M264) équipé pour la première fois de la technologie «mild-hybrid» en 48 V. En l’occurrence, un alternodémarreur voit sa puissance portée à 10 kW, soit 14 ch et 160 Nm, pour faire plafonner la puissance à 184 ch. Il est relié à une petite batterie de 0,9 kWh, à un onduleur et à un convertisseur 48/12 V de façon à redistribuer l’énergie électrique stockée au cours des freinages pour assister le véhicule lors des phases de démarrage et d’accélération, mais sans toutefois permettre de rouler en tout électrique, même en manœuvres. De quoi faire des petites économies, puisque les chiffres officiels annoncent 6 l/100 km et 136 g/km de CO2.

Du côté des Diesel, la grosse évolution concerne la C 220d, qui troque son vieillissant 2,1 litres contre le plus récent 2 litres de la Classe E, lequel grimpe à 194 ch et 400 Nm. Résultat: une efficacité et une puissance en hausse et, surtout, un silence de fonctionnement nettement amélioré. D’ici quelques mois, arrivera un dérivé de 1,6 litre.

Comment ça roule ?

Sur la route, la changement n’est pas marquant dans ce sens qu’on se retrouve aux commandes d’une berline premium équilibrée, très stable et, surtout, remarquablement amortie et confortable. Certes, l’instrumentation numérique comme la nouvelle interface plus complète apportent leur touche de modernité à cet ensemble, tout comme les aides à la conduite évoluées et notamment le niveau 2 d’autonomie, qui va plus loin que précédemment, se révélant à la fois plus précis et plus actif au braquage dans les courbes. Du beau travail, même s’il ne faut pas ôter ses mains du volant, la « fragilité » de l’analyse électronique constituant toujours une limite. Ce qui est normal. Nous n’avons pu essayer que le nouveau 1,5 litre, une version d’importance compte tenu du regain d’intérêt pour l’essence, renforcé ici par l’hybridation. Malgré sa cylindrée modeste, ce moteur se montre à la hauteur pour un usage quotidien confortable qui permet de faire face à toutes les situations. Lors des grosses demandes de puissance, on perçoit bien le renfort du système 48 V, mais on regrette que, comme avant, l’insonorisation mécanique soit encore si perfectible, notamment en charge au-delà des 3000 tr/min. Et comme l’empreinte sonore du 4 cylindres est quelconque... Espérons qu’avec le Diesel non essayé ici, il en va autrement.

Prix/équipement

Pour l’équipement, la Classe C marque aussi une grosse avancée. Et c’est normal, car les ingénieurs ont adapté l’architecture électrique de la S afin d’accueillir la caméra stéréo pour lire la route et offrir des fonctions autonomes de niveau 2 plus étendues. Il en va de même pour l’amélioration du radar de stationnement et des caméras à 360° ou encore pour les limites de vitesse automatiques, désormais modulées en fonction des données de la navigation (virages...) Derniers détails: un accès mains libres via votre smartphone grâce à la technologie NFC et l’aptitude, grâce à l’électronique, de détecter que la voiture a subi un choc (dans un parking, par exemple) et d’en informer son propriétaire par le biais d’une notification.

Notre verdict

Son esthétique ne le dit pas, mais la Classe C présente une remise à niveau profonde pour continuer de faire face à ses féroces rivales. On apprécie toujours le confort de l’engin ainsi que les mises à jour d’équipements et des ensembles mécaniques qui lui garantiront un nouvel élan, que ce soit en Diesel avec le 2 litres 220d et le futur 1.6 ou en essence avec le 1.5 EQ à hybridation « mild ».

  • Mise à jour profonde
  • Châssis au top (confort, agrément)
  • Moteur renouvelé et hybridations
  • A-coups dans la boîte
  • Prix élevé
  • Sonorité moteur envahissante (200 essence)

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