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Premier essai / BMW X5 : La Béhème à tout faire

Rédigé par Olivier Maloteaux le

Le nouveau X5 se veut encore meilleur que l’ancien sur le bitume. Mais il affirme aussi désormais pouvoir pointer son nez hors des sentiers battus, pour asseoir son statut de modèle le plus polyvalent de la marque. Voyons cela...

Le concept

Le premier X5 est né en 1999. Le nouveau venu est déjà le 4e du nom. Tout comme ses devanciers, le dernier-né est toujours produit en exclusivité aux Etats-Unis, dans l’usine BMW de Spartanburg, en Caroline du Sud. C’est là aussi que sont construits les X3, X4, X5, X6 et bientôt le tout gros X7, qui sera aussi commercialisé chez nous l’an prochain. Biberonné au régime américain, le dernier X5 voit son gabarit enfler : il s’allonge de 3,6 cm, gagne 1,9 cm en hauteur et élargit sa carrure de 6,6 cm. Ce gros calibre de plus de 2 tonnes se chausse aussi au rayon « grandes tailles », avec des jantes allant jusqu’à 22 pouces, une première chez BMW.

Esthétiquement, le modèle ressemble fort à son devancier, mais il repose sur une nouvelle base technique : la plate-forme modulaire CLAR, déjà utilisée par d’autres modèles de la marque, dont les Série 5 & 7.

Ce qui change

Le X5 conserve un châssis affûté, guidé par des suspensions à double triangles à l’avant et un train arrière multibras. Il peut aussi toujours s’armer de barres antiroulis actives pour moins se coucher dans les virages. Et en plus des classiques amortisseurs pilotés (désormais de série), le modèle peut maintenant s’offrir une suspension pneumatique sur les deux essieux (auparavant, elle n’était proposée que sur l’essieu arrière, servant de correcteur d’assiette). Cette dernière est facturée 2.250 € (ou 1.400 sur la M50d) et dispose d’une garde au sol variable, réglable sur 5 niveaux. Pour enquiller les courbes, le X5 peut aussi maintenant s’équiper de roues arrière directrices (1.480 €). Le nouveau X5 est proposé pour le lancement en trois variantes : les Diesel 30d et 50d, ainsi que la 40i à essence. Tous les moteurs s’équipent d’un filtre à particules. Ils sont associés d’office à la boîte automatique et à la transmission intégrale par coupleur piloté, avec une répartition de base favorisant les roues arrière. A terme, d’autres versions devraient venir étoffer la gamme, dont la fameuse sportive « M ». Par contre, la variante V8 50i n’est plus disponible en Europe.

Comment ça roule ?

Pour ce premier essai, nous n’avons pu tester que la 40i. Son 6 cylindres en ligne de 3 litres est toujours aussi agréable : silencieux et velouté à bas régime, il se fait hargneux et musical dans le haut du compte-tours. Et la boîte automatique ZF à 8 vitesses reste la meilleure du genre, à la fois douce et réactive. Malgré les grosses jantes de 21 pouces de notre version d’essai, la suspension pneumatique gomme soigneusement les irrégularités du revêtement et les nouveaux sièges avant à fonction massage (1.125 €) nous bercent délicatement. Encore plus confortable que son devancier, le nouveau X5 est donc plus que jamais taillé pour avaler le bitume à grosses doses, y compris de nuit puisque les nouveaux feux à optiques laser (2.200 €) permettent de voir mieux et plus loin.

Par contre, notre parcours sur les routes américaines hyper-surveillées ne nous a pas permis de jauger les qualités dynamiques de l’engin, même si l’effet de lacet en courbe créé par les roues arrière directrice est déjà perceptible à basses vitesses. Le ressenti de la direction semble par contre trop artificiel. Au rythme de sénateur adopté lors de l’essai, l’ordinateur de bord de notre 40i indiquait une consommation de 22,3 Miles per Gallon, soit 10,5 l/100 km. Une paille au pays de l’Oncle Sam, où le litre d’essence coûte environ 0,75 $... Dans notre circulation plus rythmée, cette 40i boira sans doute en moyenne deux bons litres de plus aux cent kilomètres. Les versions Diesel devraient donc garder la cote chez nous.

Le X5 a toujours été l’un des gros SUV les plus dynamiques sur asphalte. Mais jusqu’ici, sa route s’arrêtait dès que le bitume s’écaillait. Les temps changent et le modèle se veut aujourd’hui plus proche de la nature : il revendique en effet des qualités en tout chemin. Du moins lorsqu’il s’équipe du pack xOffroad, facturé 3.000 € (non disponible sur la M50d). Plongé dans un bois au sol défoncé, notre X5 a gobé sans difficulté les racines et bouts de pierres qui jonchaient son chemin, tortillant aisément des roues grâce à sa suspension à bons débattements. Le pack offroad augmente donc sensiblement la polyvalence du modèle.

Budget

Le X5 est une voiture chère. Car le tarif commence à près de 70.000 €... Costaud. En grimpant à l’avant, on remarque le nouveau combiné d’instruments numérique multifonction de 12,3’’. Un équipement à la mode, mais moins ergonomique que le cockpit virtuel d’Audi : l’affichage de la carte de navigation est ici plus petit. Au centre de la planche de bord, on trouve un deuxième écran de 12,3’’ pour le système multimédia, qui peut évidemment être connecté au moyen d’une carte SIM intégrée. Le système offre alors plusieurs services en ligne et fait office de borne WiFi, permettant de connecter jusqu’à 10 appareils mobiles (GSM, tablettes, etc.). Un chargeur pour smartphone à induction est proposé et on note encore que l’affichage tête haute (1.820 €) est désormais doté d’une plus grande surface de projection et de graphismes 3D optimisés.

A l’arrière, l’empattement allongé (de 4,2 cm) profite à l’habitabilité, qui est généreuse. Les places latérales sont très confortables, mais le dossier du milieu est toujours assez ferme. Deux places supplémentaires peuvent toujours être installées dans le coffre ; dans ce cas, la banquette du second rang peut coulisser. D’une génération à l’autre, le volume de la soute n’augmente pas et le hayon se compose toujours de deux parties, dont une ridelle inférieure qui ne facilite pas l’accès au coffre…

Notre verdict

Ne vous fiez pas aux apparences : le X5 a évolué bien plus qu’il n’y paraît. Il propose une ribambelle de nouveaux équipements et de techniques qui peaufinent les qualités déjà connues de l’ancien modèle. L’engin peut même désormais se risquer au tout chemin sans craindre de perdre ses pare-chocs. Spacieux, chic, confortable, puissamment motorisé et donc désormais moins maniéré sur le terrain, le X5 est sans conteste la plus polyvalente des BMW. Mais toutes les technologies (suspension pneumatique à hauteur variable, roues arrière directrices, pack xOffroad, etc.) qui magnifient ses prestations sont facturées en option...

  • Confort général, fonctionnalité
  • Ensembles moteur/boîte
  • Désormais apte au tout chemin
  • Prix élevé, nouvelles technologies en option
  • Ressenti de la direction artificiel
  • Accès au coffre (ridelle inférieure)

Dans cet article : BMW

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