Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Mieux conduire

La bande d’arrêt d’urgence en sécurité

Rédigé par Olivier Duquesne le 05-05-2022

En Belgique, la BAU ou bande d’arrêt d’urgence ne peut être utilisée qu’en cas de panne, de malaise ou d’accident. Attention : cette zone n’est pas sans danger. Voici quelques conseils utiles.

Sur une BAU – bande d’arrêt d’urgence (pechstrook en néerlandais) – vous n’êtes pas en sécurité. Elle sert à vous arrêter en cas de panne, de malaise, d’accident ou d’incident sans gêner la circulation sur les autres voies. Il ne faut l’utiliser qu’en cas d’urgence et qu’il semble impossible de rejoindre une aire de service ou une sortie. Pour rappel : la bande d’arrêt d’urgence ne peut jamais être utilisée pour dépasser, atteindre plus rapidement une sortie ou éviter un embouteillage. Ni même pour un dépannage avec une attache de fortune ! Il faut toutefois avoir à l’esprit un certain nombre de règles de sécurité. Explications…

Visible et à l’abri

Une fois sur la BAU, enclenchez toujours vos feux de détresse et, si possible avant de sortir du véhicule, enfilez votre gilet de sécurité. Tout le monde sort de préférence du côté passager. Ensuite, si cela n’est pas dangereux de le faire, placez, en vous déplaçant derrière la glissière (dans l'herbe), à une distance comprise entre 30 et 100 m (sur l’autoroute) du lieu de l’incident, un triangle de sécurité. Pendant ce temps, les autres occupants du/des véhicule(s) doivent se placer en sécurité, derrière la glissière de sécurité, en groupe, à bonne distance de la route, après avoir vérifié – sur un pont – la présence d’un terre-plein pour éviter une chute mortelle.

Ne pas y rester

Même par mauvais temps, on attend derrière le garde-corps et pas dans la voiture. Si vous devez faire une vérification sur votre véhicule arrêté en BAU, jetez toujours un œil sur la circulation, ne traînez pas et vérifiez constamment la circulation. Pour vous rendre vers la borne de secours la plus proche, il est fortement déconseillé de circuler à pied sur la bande d’arrêt d’urgence. D’autant qu’à cause de la vitesse des véhicules sur les voies de circulation, l’aspiration d’air pourrait vous faire tomber. De même, il ne faut pas y rester pour appeler de l’aide avec le GSM. La BAU n’est jamais sûre. On évalue même l’espérance de vie à 20 minutes.

Extrêmement prudent

Toute opération ou réparation sur la voiture est à éviter, même un changement de pneu après une crevaison. Les sociétés de dépannage et la police de la route peuvent mieux vous aider. Elles ont l’habitude de travailler dans ces conditions et leurs véhicules sont dotés d’une rampe de gyrophares. N’hésitez donc pas à appeler le dépanneur, surtout si votre assurance vous couvre. En outre, il est interdit de laisser un véhicule sur une bande d’arrêt d’urgence plus de 24 heures. Si vous pouvez repartir par vos propres moyens, il faut le faire avec une vitesse suffisante pour ne pas gêner la circulation.

Circulation parfois autorisée

Seuls les véhicules prioritaires et de secours, les dépanneurs ou les personnes requises par le ministère public, selon les règles établies par les articles 9.7 et 32.3 de l’A.R. du 1er décembre 1975, peuvent circuler sur la BAU. Toutefois, sur certaines portions d’autoroute en Belgique (ainsi qu’en Allemagne et aux Pays-Bas par exemple), une signalisation et/ou un portique à affichage variable permettent de circuler sur la BAU lors des embouteillages quotidiens.

En principe, il n'est pas autorisé de rester sur la bande d'arrêt d'urgence en file lorsqu'une sortie est encombrée. Il faudrait en principe continuer sa route pour emprunter la sortie suivante. Toutefois, pour éviter des manœuvres ou des situations plus dangereuses encore, la police se montre généralement tolérante dans ce cas de figure.

À l’étranger

En Allemagne, Autriche, Grand Duché de Luxembourg, Hongrie et République tchèque, comme en Belgique, les véhicules à l’arrêt ou au pas dans des bouchons sont autorisés à y déborder afin de laisser un couloir central (corridor de sécurité ou Rettungsgasse) sur l’autoroute pour les véhicules de secours (voir ci-contre). Pour savoir quoi faire, il suffit d’observer les automobilistes locaux.

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais