Premier essai / Volkswagen Golf GTI

En fait, il n'existe plus une, mais bien deux Golf GTI. La «normale» (220 ch contre 211 précédemment) et la «Performance», qui pousse le curseur de son nouveau 2 litres TFSI à 230 ch et, surtout, se dote d'un différentiel autobloquant actif développé par le spécialiste suédois Haldex. Mais ce n'est pas la seule évolution. Les deux modèles (normale et Performance) disposent désormais d'une crémaillère de direction plus directe (le ratio passe d'ailleurs de 15:1 pour une Golf classique à 14,1:1 au point milieu) et à pas variable qui accroît l'agilité du modèle en courbe tout en réduisant les mouvements à appliquer au volant (2,1 tours de butée à butée au lieu de 2,8).

Avec sa direction plus directe - mais dont la réponse apparaît toujours linéaire et naturelle malgré le pas variable - et son amortissement franchement efficace, la version normale fait déjà des merveilles: elle est franche à mener, plus vive et toujours fidèle, ce qui accroît significativement le plaisir de conduite, même si son train arrière reste inexorablement rivé au sol et que, conduite avec un couteau entre les dents, les pertes de motricité deviennent fréquentes. Avec la «Performance», c'est un tout autre monde qui se dessine en conduite musclée grâce à un différentiel qui endigue tout patinage et corrige aussi les attitudes sous-vireuses du modèle.

La septième GTI réussit là où le modèle précédent avait échoué: pérenniser une vraie polyvalence d'utilisation tout en étant cette fois une vraie sportive - surtout dans sa version «Performance». Voilà une belle évolution, même si elle entraîne une substantielle croissance des prix qui la rend aujourd'hui plus chère que ses rivales pourtant plus puissantes (Mégane RS, Focus ST).

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1550 du 29 mai 2013.