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Essai détaillé / Subaru Forester 2.0 A & 2.0

Sous des allures plus SUV que break surélevé, la troisième génération du Subaru Forester dissimule des dessous d'Impreza et un seul moteur, un 2 litres revu et corrigé. En attendant le Diesel, prévu pour l'automne.

Break surélevé jadis, le Forester s'apparente aujourd'hui plus fortement par le look à un SUV. À cet égard, comparativement au modèle précédent, le Forester a grandi dans toutes les dimensions : de 7,5 cm en longueur, 4,5 en largeur et 11 en hauteur. Logiquement, donc, sa masse s'affiche en augmentation d'une cinquantaine de kilos. Mais Subaru prétend avoir limité les dégâts en recourant aux aciers à haute résistance. Sous le capot, en attendant le Diesel, une seule offre est actuellement proposée. Le 2 litres atmosphérique à essence (celui de l'ancien modèle) a bénéficié de plusieurs modifications visant à améliorer sa souplesse et diminuer sa consommation. De série, le 4 cylindres à plat est accouplé à une boîte manuelle à 2x5 rapports grâce au réducteur. Une boîte automatique à 4 rapports est proposée en option. Dans tous les cas, la transmission intégrale est de la partie. La technique utilisée diffère cependant selon que la boîte est manuelle ou automatique.

Conduite : 104/200 (BVA) - 124/200

Connu de longue date, le 4 cylindres à plat a bénéficié d'évolutions visant à améliorer sa souplesse et diminuer sa consommation. Bien insonorisé et exempt de vibrations, il s'adresse à un public calme. Bien étagée, la boîte manuelle (avec réducteur) est agréable à utiliser. La boîte automatique ne peut dissimuler son grand âge, mais elle s'accorde cependant bien au caractère placide du moteur. Bien tarée et informative, la direction souffre d'un déphasage entre la consigne au volant et la réaction du train avant.

Sécurité : 132/200

Rien à redire concernant le freinage, puissant, facile à doser et suffisamment endurant. La transmission intégrale (non permanente avec la boîte automatique) constitue un avantage certain pour la sécurité active. Dommage que les réglages trop souples de la suspension viennent gâcher le tableau par des mouvements de caisse mal freinés pouvant entraîner une imprécision des trajectoires. La version de base n'a pas droit aux phares au xénon, même en option. La sécurité passive est classique : 6 airbags de série, fixations Isofix à l'arrière, etc.

Confort : 144/200

La souplesse de l'amortissement procure un bon confort de roulage, mais le filtrage des hautes fréquences n'est pas optimal. A l'arrière, la place pour les jambes est carrément royale, tandis que dans l'ensemble, les sièges sont très confortables. L'insonorisation ne souffre pas non plus la critique. Sur l'autoroute, la version automatique est plus silencieuse grâce à son dernier rapport plus long. La climatisation automatique est de série.

Fonctionnalité : 144/200 (BVA) - 140/200

C'est une constance chez les SUV : leur hauteur leur permet d'offrir un accès plus aisé. Le volume du coffre est en progression, sa capacité et sa modularité s'affichent dans la bonne moyenne. L'instrumentation est assez simpliste, mais les espaces de rangement sont pratiques et nombreux, surtout à bord de la version automatique. L'équipement de série est complet dès le modèle d'entrée de gamme, la finition est très soignée, même si on aurait apprécié des plastiques moussés, plus agréables au toucher.

Budget : 136/200

Désormais, le boxer à essence consomme raisonnablement. Le rythme des entretiens, fixé à 15.000 km, est excessif. Heureusement, le programme de garanties à la japonaise rattrape le coup. Plus favorablement tarifé que ses concurrents, le Subaru Forester bénéficie en plus d'un équipement de série plus complet. Comme à l'accoutumée, la finition est sérieuse. Une Subaru, c'est fait pour durer ! En versions à essence, la valeur résiduelle ne risque pas de crever les plafonds. À surveiller sur le marché de l'occasion.

Conclusion : 660/1000 (BVA) - 676/1000

Revendiquant désormais sa place au sein du segment des SUV, le Forester est un véhicule familial spacieux et pratique, bien équipé, proposé à bon prix face à la concurrence, et finalement très cohérent. Car si le 2 litres atmosphérique incite plutôt à la balade (d'où l'intérêt de la boîte automatique, si obsolète soit sa gestion), il en va de même des réglages du châssis, clairement orientés vers le confort. Trop, même, ce qui finit par nuire à la dynamique de son comportement. Quoi qu'il en soit, on attend avec impatience l'arrivée de la version Diesel. Vivement l'automne !

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1424 du 23 juillet 2008.

Dans cet article : Subaru, Subaru Forester

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