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Juridique / Drogues au volant : le test salivaire d’application

Rédigé par Olivier Duquesne le 02-12-2015

La police pourra désormais procéder uniquement à un test salivaire auprès des conducteurs pour dépister la consommation de stupéfiants. L’arrêté d’exécution a été publié au Moniteur Belge.

Le contrôle d’alcoolémie au volant est très simple. Celui de la conduite sous influence de drogue était plus complexe car il nécessitait une prise de sang. La police pourra désormais utiliser un autre procédé tout aussi facile que l’éthylotest pour détecter l’usage de stupéfiants : l’analyse salivaire sans prise de sang. Le fameux « crache test ». En effet, l’arrêté d’exécution, dernière étape obligatoire dans le processus législatif, vient d’être publié dans le Moniteur Belge. Reste à mieux équiper les zones de police.

Quand il fallait du sang

Jusqu’à présent, un test salivaire positif impliquait une prise de sang pour confirmer la prise de drogue. Une procédure fastidieuse car elle imposait la présence d’un médecin et donc, bien souvent, le déplacement vers un centre médical ou un hôpital. Dès lors, les policiers ont parfois renoncé à cette ultime étape pour ne pas interrompre le contrôle routier. Cela permettait parfois à la personne incriminée d’éviter les sanctions et le retrait de permis. Non sans lui avoir souvent fait une remontrance ou vérifier son éventuel taux d’alcoolémie au-delà des marges autorisées.

La salive seule

Lors des contrôles, le policier utilisera maintenant sa check-list pour déceler un comportement typique lié à la consommation récente de drogue(s). Il prendra alors (ou non) la décision de faire passer l’appareil de dépistage sur la langue du conducteur. Celui-ci pourra dire s’il y a eu consommation de drogue et de quel type. Si la prise de salive s’avère positive, ce résultat suffira pour arrêter le conducteur et faire appliquer les sanctions prévues. Le policier fera toutefois une prise de salive dans la bouche pour confirmer en laboratoire le type de drogue consommé. Si toutefois, le contrôle de salive était impossible (suite à un accident grave ou en raison de l’état de conscience), la prise de sang restera d’application.

Cannabis, cocaïne et amphétamines

Cette procédure simplifiée doit donc permettre aux forces de l’ordre d’éviter la conduite sous influence de stupéfiants. Une habitude qui s’est répandue. Un comportement d’autant plus dangereux lorsqu’il est combiné à la prise d’alcool. Une étude menée auprès des urgences de cinq grands hôpitaux a montré que 9,9 % des conducteurs blessés dans un accident avaient consommé du cannabis, 3,8 % de la cocaïne, 2,6 % des amphétamines et 0,6 % des opiacés (dérivés d’opium). Une fois sur 8, cette prise de stupéfiant était combinée à une forte alcoolémie.

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